Je me suis plongé dans la "trilogie des vivants" du réalisateur suédois Roy Andersson : Chansons du deuxième étage (vu à sa sortie en 2000 et probablement son meilleur film), Nous, les vivants (2007) et Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l'existence (2014).
Unité de style remarquable entre les 3 films, recours systématique aux plans fixes, avec à l'occasion des effets de zoom qui finissent par épingler les personnages.
C'est un peu comme si les tableaux d'Edward Hopper ouvraient sur une tragi-comédie, façon "Sens de la vie" des Monty Python, le blues étant remplacé par un vers de gris suédois.
Il n'empêche, par-delà la réalité glauque qd s'il décrit, le réalisateur sait aussi faire place au rêve comme dans la séquence de lune miel rêvée dans Nous, les vivants.