Un robot se retrouve doté d'une intelligence artificielle vierge de toute influence et découvre la vie dans un contexte un peu particulier...
Aucun déception après avoir vu le film, il s'agit là d'un Blompkamp pur jus qui utilise ses thèmes favoris : des robots, des marginaux, un état policier fort dans un cadre qui nous est maintenant familier, celui des bidonvilles de Johannesburg.
Nous voilà donc normalement en milieu connu pour une histoire fraiche et sympathique qui pourtant recycle un bon nombre de standards de la science-fiction (vous devriez les reconnaitre aisément) ; le réalisateur parvenant à nous faire apprécier ce robot ingénu malgré l'invraisemblance du récit qui cumule des bourdes grosses comme un Transformers et dont voici le top 3 (attention, éventuels spoilers) :
N°3 : Le chercheur qui fait la fortune d'une grosse boîte de robotique se fait jeter par sa patronne parce qu'il a inventé une IA parfaite. Kewa ?!!
N°2 : Son collègue revanchard au mulet improbable a inventé un drone surpuissant qui ferait le bonheur d'une armée de terre mais non, la patronne trouve qu'il fait trop peur pour être exploité. Kewaa ?!!
N°1 : En fait, au fin fond d'un laboratoire végète l'invention du millénaire, que dis-je, le prodige de l'humanité, une machine capable de transférer la conscience humaine dans une clé usb (ou accessoirement, un robot) mais bon, y'en a pas un pour s'y intéresser. WTF ?!!
Donc voilà ce qui fait que Blompkamp ne parvient toujours pas à faire LE film culte qu'on attend de lui. Trop d'influences visibles, trop de n'importe quoi malgré une bonne dose de savoir-faire et un style très personnel.
Pour finir, c'est quand même mieux qu'Elysium...