Fight club

Mieux que ce que j'espérais.

L'intrigue est oldschool et simple, ça m'a fait penser à Karate Kid mais aussi au manag Noritaka, version fille ; j'ai apprécié l'entraînement du début qui est un peu absurde, dommage que l'auteur n'ait pas continué sur cette voie tout du long ; cela reste plaisant et drôle, heureusement, grâce aux personnages tournés en auto-dérision. On appréciera le fait que ce film féministe se passe de discours féministe, ce qui à mon sens fait de ce film un vrai film féministe (un peu comme Supernova qui ne s'encombre pas à justifier et faire des discours sur l'homosexualité et la tolérance vis-à-vis des deux personnages principaux). Comme quoi on avance enfin quelque part.

La mise en scène est un peu agaçante : le réalisateur est probablement fan de Guy Ritchie mais ne comprend pas nécessairement sa grammaire, du coup, à chaque impact ou vol plané, le bougre se sent obligé de foutre un ralenti... ça fonctionne deux ou trois fois... mais les 56 fois suivantes sont assez pénibles. Les acteurs font bien le boulot ; j'ai toujours un peu de réserve quand des nanas maigrichonnes et bimbos sont censées incarner des combattantes, mais ici ça marche, elles ont clairement le feu dans les yeux, et le découpage rend crédible les affrontements. Notons aussi la présence de papa Alec Baldwin qui amène un peu de beaufitude amusante.

Bref, ça se regarde.