L’ennui ne m'a pas quitté durant le film. Peu d'intérêt pour les tribulations de ces deux amis d'enfance désœuvrés dans leur village du Languedoc.
Amis ? C'est vite dit, le premier Mirales fort en gueule ne perd pas une occasion de rabaisser le second à l'air de chien battu, surtout s'il y a des témoins présents.
Chien, vous avez dit chien ? C'est Malabar, le chien d'attaque doux de Mirales, ou plutôt Dog le copain de Mirales.
Pourquoi sont-ils désœuvrés ainsi ? Dog n'a aucun travail, Mirales lui deale occasionnellement de la drogue. Il semble qu'il n'y a pas vraiment d'activité dans le village.
Fatalité ? Crise économique ? Cabossés de la vie qui se sont laisser aller ? On ne sait trop.
Certains écrivent qu'il s'agit d'un portrait d'une partie de la jeunesse en monde rural, et pas comme habituellement en banlieue.
Mouais, pas convaincue.
Finalement leur amitié survivra, après un enchaînement de faits divers sordides.
Le succès d'estime de ce film m'a paru monté en épingle. Grande tristesse du propos.