Beaucoup moins fun que les volets précédents

Avec Chucky 3 (1991), la formule ne change pas, mais tout ce qui faisait le charme sincère du premier film a disparu.

Andy a désormais 16 ans et le scandale qu’il a lancé enfant n’est plus qu’un vilain souvenir pour l’entreprise Play Pals qui décide de recommercialiser les poupées Brave Gars, redonnant une nouvelle fois la vie à la poupée tueuse. A ce stade-là, c’est trop surnaturel pour moi et je préfère croire que Chucky est le roi de la chance pour arriver à ressusciter pour la troisième fois sur une période de dix ans.

Enfin, ce film voit apparaître d’autres acteur.rice.s, à commencer par le mignon Justin Whalin qui reprend honorablement le rôle d’Andy presque adulte et toujours traumatisé. Cette fois-ci, on le voit intégrer une école militaire où il va refaire face à la poupée qui a jeté son dévolu sur un garçon plus jeune, Tyler (Jeremy Sylvers). Voilà, c’est la suite logique aux évènements passés et cela n’amène encore rien de surprenant. En outre, même si Andy a beaucoup souffert, la romance qu’on lui donne avec De Silva me paraît totalement inutile. En plus, ça sert de prétexte pour faire d’elle la copine en détresse du héros vers la fin, ce qui est un comble vu qu’elle est censée être sans peur. Parmi les seconds rôles, la prestation de Travis Fine m’a plu également, même si son personnage fait version au rabais du sergent-instructeur Hartman dans Full Metal Jacket (1987).

Sinon, Chucky 3 est à la fois ennuyeux et frustrant car on reste sur la même trame scénaristique que les prédécesseurs, avec encore moins de frissons et d’humour, et ça ôte le plaisir. 3/10