Citizen Yakuza
Un portrait assez fin d'un cinéaste ambivalent, autant admiré en Occident pour sa noirceur tragique que raillé dans son propre pays pour ses frasques loufoques. Un bon moyen de mieux le découvrir...
le 5 nov. 2023
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Un portrait assez fin d'un cinéaste ambivalent, autant admiré en Occident pour sa noirceur tragique que raillé dans son propre pays pour ses frasques loufoques.
Un bon moyen de mieux le découvrir pour les profanes et d'approcher la dualité d'un clown triste qui surjoue volontairement l'imbécile heureux dans ses megas shows télévisuels pour conjurer une mort qui ne cesse de le narguer.
Naviguant sans cesse entre une irrépressible envie de prouver sa force Shakespearienne et le besoin intangible d'une bouffonnerie sarcastique pour dérider un Japon resté insensiblement archaïque depuis son essor économique post Seconde Guerre Mondiale, il offense volontairement les conservateurs autant qu'il profite ostensiblement du surmoi médiatique que lui confére sa popularité.
Quelques scories habituels dans ce genre d'exercice (peu de réserves et un peu trop de louanges, une filmographie très sélective ainsi que que quelques étranges oublis) ne viennent nullement gâcher le plaisir devant les saillies de Beat Takeshi et les quelques interventions/archives personnelles judicieusement choisis pour narrer cet élégant fil rouge. Du bel ouvrage!
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Créée
le 5 nov. 2023
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Un portrait assez fin d'un cinéaste ambivalent, autant admiré en Occident pour sa noirceur tragique que raillé dans son propre pays pour ses frasques loufoques. Un bon moyen de mieux le découvrir...
le 5 nov. 2023
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