le 18 sept. 2018
La nuit des morts vivants
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Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Vivre est une impossibilité collective
Et putain quand on se rend compte que c'est une impossibilité ça en est salement une.
La mise en scène divisé clairement le film en plusieurs partie distincte.
La première qui est aussi la toute dernière dans laquelle on nous met le générique, parce que si tu veux voir le film tu regardes le générique et puis c'est tout, l'équipe qui a travaillé mérite que tu saches qui ils sont. Et puis quel generique le plan est vachement beau sur la neige.
On enchaine avec cette deuxième séquence, présentation des personnages dans une télé, comme ça ce sera expédié on aura plus besoin de les présenter. On voit toutes les références de Noé, du Nietzsche, du Fritz Lang, taxi driver, harakiri, possession. (On a même salò on comprendra qu'il est un peu dérangé le Gaspard).
Après cette présentation des personnages on en arrive au coeur du film ce qu'il y de vraiment intéressant une putain de chorégraphie incroyable filmée en plan séquence, et tellement bien filmée tout paraît incroyable, on sent la fête qui se dégage de ces plans, le talent de ces danseurs, tout y est. Dans la même séquence on se retrouve finalement au niveau des personnages on va se balader entre eux tous comprendre leur relation, suivre la sangria au fil des verres, on est avec eux à 100%. Tout passe.
Séquence de plans fixes sur les personnages, où commence la montée de la tension, on voit bien qui s'entend avec qui, on évite les classiques champ contre champ, et on termine ça avec de nouveau plan de danse filmé du dessus j'aurais pu passer une journée entière à les regarder tellement ils sont beau.
Et enfin le coeur du film, cette putain de sangria est enfin montée et on sens que Noé sait clairement de quoi il parle, (j'ai très peu de doute quand au fait qu'il est déjà pris du LSD), la caméra est un personnage a part entière on prend place a leur niveau, le plan séquence a du sens, il n'est pas là pour rien. Au contraire il donne envie plus cette sensation d'être un personnage parmis les autres, quand elle tangue on tangue aussi, on sent parfaitement la progression de la défonce qui s'installe, la folie collective progressive. On a changé un élément (l'absence de lsd dans la sangria) et paf on a fait éclater cette impossibilité collective qu'était le fait de vivre, les décors sont magnifiques, le jeu parfait. Et quand enfin la caméra s'élève et tourne pour ne plus être au niveau des personnages on sent bien qu'on a atteint le "Climax" on ne peut plus être parmis eux. Gaspard Noé arrive à mois faire ressentir parfaitement ce qu'il cherche a nous montrer. Et je suis sorti du film avec une seule envie, le revoir.
"Mourir est une expérience extraordinaire" oui clairement, il nous le montre bien, l'éclatement de l'impossibilité c'est la mort, mais putain de merde... Quelle mort !
Créée
le 25 oct. 2022
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