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Fernando Eimbcke (Temporada de patos) poursuit dans sa veine minimaliste dans Club Sandwich, récit tout en finesse de vacances hors saison d'une mère et de son fils adolescent. Dialogues limités, silences éloquents, ennui à peine déguisé. Club Sandwich raconte ce qui est sans doute la fin d'une relation fusionnelle à partir du moment où le garçon prend conscience de sa sexualité et de son besoin de s'affranchir de la pesante affection maternelle. Une comédie un peu amère, joliment mis en scène, dans une économie de moyens et d'effets qui fait mouche.

Cinephile-doux
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le 27 avr. 2020

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