Comets
6.2
Comets

Film de Tamar Shavgulidze (2019)

Adolescentes, elles étaient inséparables. Trente ans après leur séparation, elles se retrouvent. L'une est mère de famille, l'autre pas. Ce qui frappe d'abord, dans Comets, c'est le cadre, paisible, d'une maison de campagne, filmé avec beaucoup d'élégance par la réalisatrice géorgienne Tamar Shavgulidze. Le film n'est fait que de conversations bien que les silences y occupent le plus de place. Il y a une alternance subtile des scènes entre les quinquagénaires qui renouent contact et les deux jeunes femmes amoureuses qu'elles furent. Avec, en filigrane, l'intolérance de la société envers l'attirance entre deux personnes du même sexe. Avec son côté pastoral et nostalgique et malgré des moyens financiers très limités, le film séduit par sa grâce d'exécution, en dépit de son aspect parfois languissant. Une impression fortement gâchée par ses 10 dernières minutes, sorte de parodie de téléfilm de science-fiction qui semble ne pas appartenir au même film et constitue une vraie incongruité.

Cinephile-doux
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Films inédits en salles à voir (ou pas)

Créée

le 19 mars 2020

Critique lue 324 fois

2 j'aime

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 324 fois

2

D'autres avis sur Comets

Comets
abel79
8

Le jardin de Nana

"Comets" débute par cette phrase de Sylvia Plath :"Tes comètes ont un tel espace à traverser, tant de froid et d'oubli" sur fond de musique électronique. Le film se place d'emblée dans ce qui...

le 29 mars 2022

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

75 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

73 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13