le 19 févr. 2014
Maboule sentimentale
Quelle étrange et indicible magie fait qu’un film parle, touche et étincelle ? Une comédienne, une écriture, et sa pudeur, en l’occurrence, pour ce Copacabana. Gentiment déjanté, le film gravite...
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Tourcoing. Quinqua fantasque, Babou a une fille, Esmeralda, 22 ans, serveuse très vieux jeu, son parfait contraire. Babou est une ex-routarde passionnée par le Brésil s'étant laissée vivre sans plan de carrière. Sa fille lui annonce son projet de se marier. Babou, qui tape tout le monde, se voit interdite d'assister à la cérémonie sauf si elle trouve un job...
N'étant pas tendre avec les comédies du nouveau millénaire, j'ai été agréablement surpris par ce film qui démarre par un conflit générationnel pour bifurquer de façon piquante sur le monde du travail (la formation de vendeurs d'appartements).
Si Lolita Shammah est débectable ( juste son rôle, hein!), la maman, Mme Huppert, renoue enfin avec la comédie en nous prouvant qu'elle peut vriller, entre shamanisme hindou, maquillage outrancier, saccage d'une chocolaterie et danses brésiliennes.
Aure Atika campe une patronne psycho-rigide et le trop rare Luis Rego, un vieux poto d'enfance ayant toujours eu le béguin pour Babou sans lui avouer. Mention spéciale à l'excellente Chantal Banlier, en collègue revêche de notre Huppert contrainte de turbiner pour éponger son découvert...
Le scénario pointe plusieurs travers de notre époque ( la précarité, le management parfois discutable des salariés) et il n'est pas tendre avec certains enfants plus conservateurs que leurs darons ayant connu le plaisir sans entraves des années 70-80...
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il y a 5 jours
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le 19 févr. 2014
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