Bull découvre qu’il va être castré. Alors que la gravité de l’évènement s’abat sur lui, Bull se dit qu’il doit vivre une ultime aventure avec ses meilleurs amis et surtout avec ses testicules, avant qu’il ne soit trop tard…
Animateur ayant oeuvré sur bon nombre de séries télévisées d’animation (Les supers nanas & Le laboratoire de Dexter) pour Cartoon Network dans les 90’s, Genndy Tartakovsky (Hôtel Transylvanie - 2012) réalise ici une comédie outrancière, absurde et intégralement située en-dessous de la ceinture, attention, éloignez les enfants !
Avec son style visuel rétro et entièrement animé à l’ancienne (de la 2D traditionnelle, fait à la main), le film séduit d’entrée de jeu, grâce à une très belle esthétique particulièrement soignée et un humour bien gras. Pendant 90min, on suit les péripéties d’une bande de chiens et leurs déambulations rythmées
(au parc, en ville, à la fourrière, à un concours canin, dans un bordel libertin, …) qui se soldera par une nuit de débauche avant la castration ultime.
Dans la droite lignée d’un précédent film d’animation pour adulte, lui aussi ouvertement orienté vers le cul (Sausage Party - 2016), le film de Tartakovsky ne se contente pas simplement d’aligner les gags visuels salaces. Il a beau être vulgaire, irrévérencieux et très drôle, le film aborde aussi des sujets plus sérieux, tels que l’émancipation, la superficialité, l’acceptation de soi, la virilité ou encore l’exploitation animale.
Couic ! (2025) est un véritable roller coaster (de l’humour, du gore, du masochisme, du sexe, …), le film ne cesse de nous surprendre, y compris à travers ses personnages (on a droit à une belle galerie de cabots tous plus azimutés les uns que les autres, ainsi que
"Old Spice" ("Père Dodu" dans la VF) et "Napoléon", les testicules de Bull, sans oublier Frankie, un Dobermann transgenre).
On ne peut que féliciter Netflix de l’avoir distribué sur sa plateforme, alors même que le film dormait au fond d’un tiroir depuis 2 ans, après que New Line Cinema (filiale de Warner Bros) l’ait abandonné à son triste sort.
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