Le Cercle des Neiges, ou presque

Des scientifiques inventent une machine de Tesla (c'est la meilleure traduction que les sous-titres avaient en stock) qui détruit tout ce dont à quoi on pense, ils montent dans un avion sans fenêtres (les reflets devaient gêner les caméras, dont on va dire que c'est un bunker avec des ailes), sauf que des terroristes sont dans l'avion pour récupérer l'invention. Ça tire de partout, l'avion doit atterrir vite à cause des trous (pas super solide, ce carlingue qui doit se poser pour trois trous... C'est quelle compagnie, qu'on ne la prenne pas ?). Il y a un crash en maquette mieux fait que le Cercle des Neiges (oui, on n'aime pas le numérique baveux, on veut du solide fait mains par des artisans, rogntudju !), puis cela ressemble effectivement à l'histoire de crash dans la neige qui a inspiré le Cercle des Neiges (les gens essaient de survivre dans la carcasse de l'avion, une femme s'enfuit avec l'invention pour la sauver, un terroriste la pourchasse, six survivants tentent leur chance à l'extérieur, personne ne se bouffe, seule différence). Les survivants trouvent un chalet (ça tombe bien, alors), mais leur nombre passe à 8 puisque deux autres survivants ont vu qu'un ours suivait le premier groupe, et veulent les sauver (ça fait beaucoup de sous-intrigues, pour un téléfilm de fin de soirée). Heureusement, tout va très vite et très facilement à la fin, pour que vous puissiez vous coucher pas trop tard et pas trop difficilement : il y a une avalanche en voulant signaler leur présence à un hélico de secours avec des fusées de détresse (pas la meilleure idée, de se coller à une falaise...), les méchants arrivent, course-poursuite, l'ours meurt (parce que "c'est exactement le bon moment pour caser cette scène"... Pas du tout),

fin. Eh ben, on ne peut pas dire que l'on s'ennuie, mais tout est tellement mal organisé, confus, brouillon, que l'on ne prend jamais vraiment son pied. Dommage, car le crash en maquette à 10$ (moins 1$ de glue) est toujours plus joli que de l'animation numérique à gros budget.