Rocky qui? Creed.

Stallone ne peut plus jouer éternellement le boxeur, mais Rocky reste l'un de ses rôles les plus connus et l'un de ceux qui lui ont certainement apporté le plus de caillasses. C'est certainement la raison de ce retour de Rocky non pas comme boxeur, mais comme entraineur, pas entraineuse quoi qu'avec sa bouche botoxée la confusion reste possible. Creed est le fiston d'apollo qui comme son papa à la boxe dans le sang. Cest comme ça il ne l'a jamais connu mais c'est génétique. Il adore prendre des pains et en foutre dans la tronche des autres, donc il va devenir boxeur malgré la désapprobation de maman.

Le jeune boxeur va suivre le parcours (obligatoire) déjà présent dans les autres films de la saga rocky, la chenille va se transformer en papillon du ring. Le tout accompagné d'un rocky qui ne veut pas entrainer le jeune homme, puis qui va finalement céder et l'entrainer pour aller au plus haut niveau en un claquement de doigt ou presque. Évidemment tout ce parcours initiatique est accompagné de l'amourette qui va avec, hé oui car que serait Rocky sans son Adrienne? Pas grand-chose et comme Creed devient le nouveau Rocky il lui faut son Adrienne, selon le modèle initial établi, l'un ne va pas sans l'autre.
Il n'y a rien de bien neuf, c'est de la pure série b, sans surprise, il reste tout de même un moment efficace le combat en plan-séquence qui est lui bien au-dessus du reste du film. Si le film avait été fait avec la même intensité que ce moment-là, Creed aurait joué dans une autre catégorie que la série b. Non seulement le personnage et son histoire ressemblent à ce qu'il y avait en 80, même la réalisation et les plans ressemblent à un film des années 80. Enfin si le film reste correct il n'a rien d’inattendu et 2h c'est un peu trop long. Creed peut maintenant reprendre la saga, car Rocky fait un passage de flambeau en règle et pour lui le crépuscule de la vie vient sonner à sa porte, mais bon si c'est pour faire la même chose que dans les autres Rocky autant regarder les originaux.

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