Autant ne pas tourner autour du pot : Critters 3 est absolument nul.
Tourné à la va-vite (avec le quatrième épisode, histoire de rentabiliser les marionnettes) et destiné directement au marché de la vidéo, ce troisième volet confirme qu’il y a un gouffre entre les deux premiers films et cette tentative désespérée de relancer la franchise.
Cette fois, les petits monstres envahissent un immeuble miteux de Los Angeles. Idée audacieuse sur le papier, sauf qu’à l’écran, on a juste l’impression de regarder un téléfilm tourné entre une cave et une cage d’escalier.
Reste, bien sûr, la « curiosité » que tout le monde mentionne : un tout jeune Leonardo DiCaprio, dans son premier rôle. Il s’en sort honorablement, mais disons que personne n’aurait pu deviner qu’il finirait par décrocher un Oscar après avoir commencé sa carrière en courant après des boules de poils en latex.
Critters 3 est le genre de suite qu’on regarde par pure curiosité, avant de se demander rapidement pourquoi on s’inflige ça. Ni drôle, ni effrayant, ni même franchement mauvais au point d’en devenir culte, juste inutile. Et c’est peut-être encore pire.