Un bon docu-dentaire
Tout d’abord, je me dois de préciser que j’aime beaucoup le groupe de Shane MacGowan, The Pogues. Je peux donc me tromper, mais je pense que ce documentaire n’est pas juste à destination des fans du...
le 25 janv. 2024
1 j'aime
Tout d’abord, je me dois de préciser que j’aime beaucoup le groupe de Shane MacGowan, The Pogues. Je peux donc me tromper, mais je pense que ce documentaire n’est pas juste à destination des fans du groupe.
Le film va retracer l’itinéraire et la carrière plus que chaotique du leader des Pogues. Les Pogues étant un groupe de Punk celtique, il est évident que l’évocation du sexe, de la drogue et du rock va planer en toile de fond du docu.
Ce qui est intéressant dans un documentaire biographique, c’est comment s’inscrit la personnalité décrite dans son temps. Le documentaire le fait très bien. On va nous décrire la jeunesse de Shane dans l’Irlande la plus rurale, et comment ses origines Irlandaises l’ont inspiré dans sa création artistique. Puis sa migration en Angleterre et sa découverte du Punk, la formation du groupe The Pogues et leur évolution, les trahisons, l’enfer des tournées. Les luttes Irlandaises. C’est un témoignage passionnant sur différentes époques s’étalant sur 60 ans de vie.
Sur la forme, le documentaire mélange constamment les images d’archives, les interviews lors du tournage du docu et les images d’animation. A noter que les images animées sont toutes dans des designs différents en fonction de l’anecdote racontée, ce qui est bien pensé. Le tout forme alors un documentaire foutraque qui arrive à prendre corps tant il est en miroir avec la vie du chanteur. En effet, Shane MacGowan est un alcoolique juvénile, drogué à mort, baisant dans tous les coins, squatteur, en quelque sorte, c’est un vrai Punk. Mais, ce mélange bordélique forme aussi un ensemble très rythmé qui en devient hypnotisant, si l’on ajoute en plus, bien évidemment, l’OST pleine de musiques des Pogues, ce qui n’est pas désagréable.
Mais le docu a même réussi à m’émouvoir. J’ai été touché lorsque Shane MacGowan évoque la richesse culturelle de l’Irlande et la manière qu’il a de vouloir la transmettre. Mais aussi sa lucidité sur son état physique (il est bien connu pour sa célèbre dentition et on ne va pas se mentir, au moment du tournage, c’est un véritable gravât), et de ses addictions qui ne sont pas une volonté pour lui de s’autodétruire.
C’est un itinéraire passionnant, riche en anecdotes.
Créée
le 25 janv. 2024
Critique lue 10 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Crock of Gold
Tout d’abord, je me dois de préciser que j’aime beaucoup le groupe de Shane MacGowan, The Pogues. Je peux donc me tromper, mais je pense que ce documentaire n’est pas juste à destination des fans du...
le 25 janv. 2024
1 j'aime
Bien sur ce documentaire s'adresse principalement aux puristes et aux fans hardcore des Pogues et de Shane mcGowan , leur leader édenté et charismatique . Filmé et monté par Julien temple ,qui avait...
Par
le 21 juin 2021
1 j'aime
Du même critique
En Angleterre post première guerre mondiale, Edith, une sorte de vieille fille dans une famille conservatrice, va recevoir des courriers d’insultes d’une grande obscénité. Les soupçons vont se porter...
le 11 mars 2024
2 j'aime
1
Hyun-Soo (Lui) et Soo-Jin (Elle) forment un couple de jeunes mariés pour lequel la vie à deux permet de surmonter chaque épreuve. La vie du couple sera perturbée lorsque le mari va souffrir de crises...
le 31 janv. 2024
2 j'aime
Rie est une jeune mère de famille fraichement divorcée qui va tomber amoureuse d’un jeune homme récemment arrivé dans sa ville, Daisuke Taniguchi. 3 ans plus tard, après qu’ils aient eu un enfant,...
le 2 févr. 2024
1 j'aime