Punk, Folk, Poésie, Guinness, héroine et chicots pourris !!

Bien sur ce documentaire s'adresse principalement aux puristes et aux fans hardcore des Pogues et de Shane mcGowan , leur leader édenté et charismatique .
Filmé et monté par Julien temple ,qui avait fait des merveilles avec le documentaire l'obscenité et la fureur, centré sur les méfaits des Sex pistols, the Crock of Gold tient ses promesses et livre un portrait très fouillé et précis sur l'icone du renouveau de la musique irandaise.


La première partie est consacrée à l'enfance de Shane dans l'Irlande rurale et déshéritée du début des années 60 . C'est dans le décor saisissant d'une Irlande ravagée par la violence des conflits entre britaniques et indépendantistes, peuplée d'une classe rurale et ouvrière qui peine à manger à sa faim et qui n'a d'autre choix que de s'exiler pour se nourrir et survivre en acceptant d'effectuer les travaux dont personne ne veut , que Shane grandira .
Il se forgera ainsi une identité, un amour inconditionel pour les paysages verts de l'irlande, pour la musique jouée dans des pubs remplis de chaleur humaine, pour la littérature de Yeats , Brehan ou Oscar wilde , mais aussi pour la guinness dont il boira sa première pinte à l'age de 6 ans .


Vient ensuite le temps de la révolte et du Punk ou shane, et son physique de pierrot lunaire édenté,commence à construire son mythe à travers son premier groupe ( les Nips) .
S'en suivra l'age d'or des Pogues qui consacra Shane comme une Rock star, une icone, un poète inspiréet un chanteur fabuleux et unique en son genre .
Après un succès mondial ,des exces etilliques et narcotiques en tous genres, s'en suivra une longue descente aux enfers qui le verra se faire virer de son groupe, s'enfoncer de plus en plus dans l'alcool et l'héroine jusqu' à se retrouver à 60 ans cloué dans un fauteuil roulant avec le physique d'un grand viellard nonagénaire au regard hagard.


Au regard de son talent fabuleux , cet itinéraire ressemblerait à un immense gachis, si l'homme en question ne gardait pas une singularité étonnante, de solides amitiés avec des politiques ou des stars comme Johnny deep et Nick Cave et un humour iirresistible aussi acerbe que capricieux .


Au final ce docu, extremement bien réalisé , s'apparente à l'éloge funèbre formidable d'un homme en fin de vie , mais d'un homme qui a su révolutionner et renouveller la musique d'un pays dont il est devenu un Héros et l'un des pus grands poetes et dont la postèrité sera probablement célébrée pendant des dizaines d'années .

ldekerdrel
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le 21 juin 2021

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