Un film de genre français c’est déjà rare mais quand il est réussi comme « Dans la Brume » on s’en étonne ! Et pourtant il y a un vrai savoir-faire en la matière dans notre pays. Prenez par exemple Guillaume Lemans ! 
Evidemment ce nom vous dit rien ! Et pourtant cet homme a écrit ce qui se fait de mieux ces dernières années dans le cinéma français. Attention, le cinéma français qui sort ses couilles face aux 70 % de productions insipides qu’aiment nous servir les producteurs du territoire .
Pour Elle, A bout Portant et Mea Culpa de Fred Cavayé, c’est lui ! Captifs, Un Homme Idéal, Burn Out de Yann Gozlan ; et bien c’est encore lui ! Et Figurez que ce monsieur à également co-écrit « La Nuit a Dévoré le Monde », film de Zombies intimiste made in France qui a fait impression ces derniers mois ! 
Le scénariste est donc très présent sur ces films qui ont tous une « patte ». Les films de Fred Cavayé (hors comédie comme Radin) ont marqué par leur mise en scène efficace et la qualité de leurs scènes d’actions très réalistes  (Pour Elle a été adapté avec Russel Crowe par exemple).
L’homme s’est également associé au jeune Yann Gozlan, un réalisateur à suivre qui a déjà montré tout son talent lors de ses trois premiers long métrages très différents et pourtant marqués d’une patte « genre » à chaque fois ! (Le thriller pour Captif et Un Homme Idéal et le film d’action pour Burn Out).
Une nouvelle fois ici, dans l’écriture, Lemans saisit toutes les qualités inhérentes au genre (le film catastrophe) pour mieux démonter ses codes et rendre une copie à la fois spectaculaire mais aussi fortement intimiste ! Et cerise sur le gâteau cette fois il produit le film ! 
Mais Dans la Brume ne repose pas que sur la qualité de son co-scénariste et co-producteur, il bénéficie également de la mise en scène de Daniel Roby, réalisateur québecois presque inconnu chez nous mais qui avait mis en scène la première saison de la série Versailles pour CanalPlus.
C’est un peu aussi grâce à cette réalisation que le film dénote dans le paysage cinématographique français ; car le monsieur ne s’est pas poser la question : « "…. je ne me suis pas questionné sur comment se positionne un film comme celui-ci dans la cinématographie française. Je me questionne simplement sur comment faire le film pour qu’il fonctionne, pour emmener le spectateur dans une aventure intrigante, intéressante, et originale".
Voilà un mentalité que beaucoup de réalisateur devrait avoir, de la il n’est pas étonnant de voir que le résultat est vraiment satisfaisant ! Sa mise en scène est aussi efficace dans les scènes spectaculaires ou la caméra bouge énormément et ou certains plans sont vraiment impressionnants que dans les scènes plus intimistes ; notamment toutes celle qui se passe dans l’appartement des petit vieux, magistralement interpréter par Michel Robin et Anna Gaylor ( 172 ans à eux deux).
Les acteurs sont vraiment excellent, Romain Duris excelle dans ce rôle plus physique que d’habitude, son couple avec la très bankable Olga Kurylenko (  Quantum of Solace, A la Merveille, La Mort de Staline, et bientôt L’homme qui Tua Don Quichotte et L’Empeureur de Paris)fonctionne très bien. L’idée d’associer ce jeune couple à celui des petit vieux est vraiment excellente et la qualité des interprètes permet au film de ne jamais tomber dans le pathos, notamment avec la fille coincé dans sa bulle durant tout le film !!! 
Et enfin des effets visuels qui m’ont vraiment bluffées. J’attendais le film au tournant et pour moi il n’avait pas le droit à l ‘erreur. Et force et de constater que les équipes de chez « Mikros » et de « FIX Studio » on fait un incroyable travail de réalisme. Le film à été tourné avec de vrais effets de brumes mais dés que la caméra prenez de la hauteur et notamment sur les plans larges de la capitale, les FX entrer en jeu ! Certaines scènes dans la première partie du film sont très bien foutues, 
notamment cette scène ou la brume commence à sortir du métro et se répand dans la capitale.
Alors il ne faut pas se mentir, celui qui s’attache un peu à ça ( comme mon ami N.V) pourront deviner la différence entre la vrai fumées et la FX mais très franchement c’est minimes et en aucun cas ça ne gâche le plaisir de ces 1H30 grandement réussie ou tension et émotion sont vraiment bien maîtriser ! Le film est court et se passe sur une durée réduite, cela permet d’aller vite au but à chaque nouveau rebondissements. Ces derniers sont également bien amenées et certains sont même étonnants ! La résolution finale est d’une simplicité folle même si 
Les origines de la Brume reste très vague, on parle vite fait de tremblements de terre bizarre un peu partout en Europe, et cette dernière est toujours présente à la fin du film.
Ce long métrage n’est pas une révolution mais prouve que le cinéma de genre n’est pas mort en France. Ce dernier peu tenir une place importante  de par son originalité et le fait qu’il se démarque des productions anglo saxonne par son écriture plus fine et moins pathos. (Grave, Mea Culpa, LA Nuit à dévoré le Monde).
Je vous encourage donc à aller voir « Dans la Brume » plutôt que l’énième comédie à la française qui sortira ce mois ci ( bon si Taxi 5 vous avez le droit parce que bon celui ci c’est particulier). Allez voir les deux va….