Irène Némirovsky nous récrit Le Marchand de Venise. Portia devient la fille de Shylock et lui réclame l'argent... Martyr de sa propre chair.
Curieuses trajectoires que celles d’Irène Némirovsky, de son personnage, et de l’interprète principale de ce film, Harry Baur. Le film questionne l’histoire et ce que nous en faisons. L’histoire doit être simple pour pouvoir la retenir. Parce que l’histoire, ce sont des grandes lignes. On oublie ce qui est trop complexe, ou ce qui en reste est vulgairement remanié. On se rappellera de l’affaire Dreyfus plus que du capitaine Dreyfus, parce que « l’affaire » est un étendard, le symbole d’une époque. Je ne connaissais rien d’Irène Némirovsky avant ce film et son parcours est pour le moins surprenant, et mon ignorance devra pourtant composer à ce que j’ai appris d’elle… dans les grandes lignes piochées sur le Net (il faut bien commencer par quelque chose, et ça commence toujours par une vue grossière dans ensemble forcément plus complexe).
La complexité d’Irène Némirovsky, donc, semblait résider dans le fait qu’étant d’origine juive, elle n’était pas la dernière à les critiquer.
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