Daylight, fin 1996, marque la fin d'une époque pour Stallone. Même si les recettes à l'étranger ont été tout à fait satisfaisantes, au box-office US, le film n'a engrangé que 33 millions de dollars de recette pour un budget de 80 millions. Ce sera le début d'une traversée du désert pour "Sly", traversée marquée par des bides critiques et publics parfois immérités pour Copland mais la plupart du temps ils le seront pour Driven ou Get Carter.

Daylight en tout cas est un bon film catastrophe tenant en haleine jusqu'à la dernière minute et ça tombe bien car c'est précisément ce que l'on exige de ce genre de films. On échappe pas à certaines scènes ridicules, à un pathos dégoulinant lorsque certains survivants y passent et aux valeurs de l’Amérique une fois de plus mises en valeur : héroïsme, sens du sacrifice, sens de la famille. Quoique assez étrange puisqu'on sauve un chien mais on laisse crever un policier noir tout seul dans son coin. Et une romance conne à la fin impliquant le héros du jour déchu qui se refait une santé (Stallone dont le personnage ressemble un peu à celui qu'il incarnait dans Cliffhanger) et la jolie Amy Brenneman dans un rôle nettement plus physique que dans Heat. Après De Niro, elle accroche Stallone à son tableau de chasse en même pas deux ans, c'est pas mal.

Les effets spéciaux signés ILM n'ont pas vieilli. La séquence de destruction au début est vraiment impressionnante encore maintenant et fait penser à du Emmerich. Du bon cinéma du dimanche soir à regarder pour voir un Stallone qui n'a pas tout à fait dit son dernier mot.
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le 8 avr. 2014

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