Wanted "Dead or alive" for abandon du domicile conjugal...
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Déjà, ce scénario souffre d'une ineptie ! J'en connais tant (et je ne suis pas de ceux-là !) qui paieraient une fortune pour être débarrassés le leur femme, alors qu'ici, un politique et homme d'affaires violent paie à contrario un chasseur de primes, pour rapatrier manu militari la sienne !
Je croyais voir le renouveau des westerns un peu façon Sergio Léone, voir des indiens de vaudevilles emplumés débarquer en Harley-Davidson : j'ai découvert avec effroi que cette non-aventure datait de 2022 alors que je la croyais issue des années cinquante ! 
D'ailleurs l'action ne se situe-t-elle pas en 1897, dans la région de Chihuahua au Nouveau Mexique ?.. Tournée de plus avec sa stupide pudibonderie des années cinquante, même si l'héroïne ne joue pas les pots de fleurs !
T 18, nouvelle, chaîne de télé de la TNT, ferait-elle,les poubelles de l'INA ? Aucune distribution en salles semble-t-il : ce film petit budget semble avoir été créé pour glaner des médailles en chocolat genre Mozarella de Venise ! 
En tout cas, la chaîne commence mal avec deux interruptions de pubs en plein film ce qui constitue une forme de viol du spectateur et des producteurs... Lesquelles réclames vont à l'encontre des objectifs de détenteurs des budgets ad'hoc puisqu'ils font office d'emm.... et génèrent un phénomène de rejet de sa cible ! Que fait l'Arcom pour nous soulager de  cette pollution mercenaire ?
Ça semble assez incroyable,  mais ce film a été réalisé et scénarisé par Walter Hill (1942/---) lequel avait alors quatre-vingts ans au compteur ! Fort de vingt-trois films de 1975 à 2022 sans avoir connu de triomphe, et ce n'est pas celui-ci sans ambition qui lui apportera une gloire gravée dans le marbre... 
De fait c'est un film pépère, ronronnant, dont on a l'impression que rien ne bouge ! 
On est ici à mille lieues des chevauchées fantastiques ! 
De plus, on a l'impression d'être claustrophobe : ce récit pourrait facilement être transposé sur une scène de théâtre... Son contenu  est sans passion, manque de densité, et m'a rappelé Sienne ! (pas la nana du mec qui veut la ramener de force au foyer ) mais la ville d'Italie célèbre pour sa terre, de couleur jaune d'or sali... 
On a en effet  l'impression paysagiste  de voir cette couleur constamment à l'écran... 
Ne parlons pas des décors qui trahissent le misérabilisme ambiant de cette production "restos du cœur"...
Tout ce film repose donc sur les épaules de Christoph Walz pour lequel j'éprouve une profonde admiration, mais qui me semble ici "faire des ménages" et marquer le pas, malgré tout son talent ! Déjà il me rappelle à mon âge le bougre : l'ex beau gosse germano-américano-autrichien (depuis 2010) est arrivé à un âge où la plupart des travailleurs est en retraite (et pas celle à 62 ans) et ça transpire franchement : ses cheveux ont blanchi, ses rides sont plus apparentes, bref la patine de l'âge comme disent les antiquaires de leurs objets précieux ! 
L'acteur qui m'avait tétanisé (entre autres) dans "Django Unchained" n'a quand même pas la trempe physique d'un truand-né genre Lee Van Cleef !  
Je n'ai pas non plus été terrassé par la beauté sensuelle ni le jeu de Rachel Brosnahan, aussi Eve tentatrice ardente qu'un ours polaire constatant, avec angoisse, son territoire fondre à cause du réchauffement climatique ! 
Quant au desperado ayant croupi en taule rêvant de se faire la peau du desperado... il a bien le physique de l'emploi mais tombe là comme un cheveu dans un minestrone de Venise...
Bref rien de très crédible dans tout ça : ce film fastidieux, compliqué, n'est aucunement palpitant à suivre...
La seule chose en 2022 sera la sortie du covid et cette musique sans prétentions de Xander Rodzinski qui tente une sonorité aussi agréable que nouvelle... Il y a du Mozarella ! (Mozart est là !) 
Mais voilà, tenter ressusciter le genre indien sans indiens, l'art est là et il fallait l'oser ! Et malgré son âge, Buffalo Hill l'a fait ! 
En fauteuil à roulettes ?
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T18 le 18.09.2025-