Jouissif. Texte sans spoils. De minis cris à grands cris.

"Ouah. Khanaa. Siam"

Que demander de plus à un film mis au hasard comme la plupart de mes films et qui commence par un couple amoureux se donnant du plaisir sur une moto qu'ils utilisent comme lit et support. La femme est penchée en arrière le dos sur le guidon, et l'homme aussi à cheval sur la moto est couché sur elle mais éjacule précocement.

Au mini cri de déception de la femme, ce n'est pas la première fois: "oh non tu m'avais promiiiis".

Sauf que premier twist, il n'avait en fait pas joui mais juste coincé son zizi dans son zip.

Alors il se remet à l'affaire lui demandant de lui faire "confiance" car "ils vont être aidés et elle va avoir le meilleur temps de sa vie".

Nous menant au deuxième twist de la toute première scène: il a en effet installé sa moto sous un pont où un énorme très long train arrive et dont les vibrations vont agir comme un vibro géant, un massif cock ring, dont l'amant avait prévu qu'ils démultiplierait leurs plaisirs à tous les deux. (et compenseraient ses défaillances...).

Puis un troisième twist arrive moins plaisant (sauf pour David Carradine).

Le tout en moins de 6 minutes. Aussi...

(à noter en vrac:

• il y a une scène de barrage à la castors où les rondins sont des cadavres flottants qui m'a rappelé les plans tant admirés dans le récent 1917 de Sam Mendes de barrage similaire créé par l'accumulation de cadavres)
• j'aime que beaucoup de meurtres sont hors-champ (sans doute par soucis d'économie) mais ça rend plus étonnant et avec plus de suspense leurs découvertes car on est pas en avance sur les protagonistes...c'est donc mieux effrayant car on les découvre parfois en même temps.
• mon édition sur la chaine Drive-In était hyper sombre, surtout vers la fin
• la musique dans la forêt est insupportable car se fait hyper hyper remarquer
• j'aime la fille rentrant dans pick up et parlant à son copain mais elle sait pas encore qu'il a perdu la tête, littéralement
• j'aime celui qui tombe dans ...tombe fraiche puis perd ses mains (là, c'est moins hors-champs) )
• à 1h04 le couteau brille une fraction de seconde je crois, comme a conseillé de le faire Alfred Hitchcock: "Un meurtre sans les ciseaux qui brillent est comme des asperges sans sauce hollandaise, sans goût"
• et après la fille/victime flotte dans l'eau vers la gauche les deux mains (et seins) en l'air comme Ophelie flottante vers la gauche dans la tableau de Millais (type de victime et plan qu'on retrouve aussi dans un Ridley Scott, passionné de tableaux)