Critique de Demons in Paradise par Fabior_De_Nulle_Part
Histoire d'un peuple colonisé, puis opprimé qui opprimera aveuglément sa communauté et finira par trahir son rêve d'un Eelam Tamoul.
le 7 juil. 2025
Ce film, qui n'est sorti que dans un seul cinéma en France si je ne me trompe pas, intéressera principalement les connaisseurs du Sri Lanka.
Ces derniers retrouveront avec plaisir les trains brinquebalants, les mimiques caractéristiques des habitants de ce pays magnifique, et bien sûr l'ombre terrible de la guerre civile.
Après un démarrage assez traditionnel (et un peu ennuyeux) sur les horreurs de la guerre, le film oblique tout à coup vers une sorte de psychanalyse de la communauté tamoule tout à fait curieuse. On apprend alors que les Tamouls se sont fait la guerre entre eux, jusqu'au point que les Tigres tuèrent plus de 900 personnes, appartenant à d'autres factions.
La technique employée par le réalisateur (les protagonistes retournent sur les lieux de leur souvenir), se révèlent impressionnante. Dans une scène glaçante, un groupe de trois hommes se rappelle tranquillement comment des gens furent brûlés vifs avec des pneus enflammés enroulés autour d'eux, dans un paysage d'une douceur infinie. Les fantômes de ces sacrifiés viendraient encore aujourd'hui demander à boire le soir aux habitants.
Ce que l'homme est capable d'infliger à son semblable ne cessera jamais de me surprendre.
Créée
le 6 avr. 2018
Critique lue 162 fois
Histoire d'un peuple colonisé, puis opprimé qui opprimera aveuglément sa communauté et finira par trahir son rêve d'un Eelam Tamoul.
le 7 juil. 2025
Jude Ratnam raconte dans Demons in Paradise la guerre civile de l’intérieur qui a sévi au Sri Lanka en 1983. Un documentaire difficile et courageux qui découle d’un long travail et qui a pour but...
le 23 avr. 2018
Ce film, qui n'est sorti que dans un seul cinéma en France si je ne me trompe pas, intéressera principalement les connaisseurs du Sri Lanka. Ces derniers retrouveront avec plaisir les trains...
Par
le 6 avr. 2018
A quelles conditions aimerez-vous Megalopolis ?Si vous aimez les films dont rien ne dépasse, cohérent de bout en bout, maîtrisé et de bon goût, alors n'allez pas voir le dernier Coppola.Si au...
Par
le 24 sept. 2024
50 j'aime
8
Leto est un bel objet, qui plaira aux esthètes, aux journalistes de rock, aux défenseurs de Kirill Serebrennikov (le réalisateur du film, persécuté par le pouvoir russe), aux fans d'Iggy Pop, aux...
Par
le 7 déc. 2018
38 j'aime
8
Mes plus anciens lecteurs savent la force de mon ressentiment envers Albert Serra, depuis une séance calamiteuse du Chant des oiseaux, durant laquelle j'ai cru mourir d'ennui.Mais n'étant pas...
Par
le 18 nov. 2022
35 j'aime
8