Le coup de canon sud-coréen qui va ranimer un genre à bout de souffle ?

Annonçons-le d'emblée : Dernier train pour Busan est un grand film. Mieux : il fait figure d'oasis au milieu d'un été catastrophique pour le cinéphile (le pétard mouillé The Strangers, l'insipide Tarzan, le déjà oublié Bastille Day, le criminellement débile American Nightmare 3, le prévisible nanar de luxe Independence Day : Resurgence, la déception de l'année Suicide Squad, le mal écrit Star Trek Beyond, et Jason Bourne en manière d'insister sur le fait que c'était VRAIMENT mieux avant…), et il figurera sans aucun doute dans notre top 10 de l'année, aux côtés d'un 10 Cloverfield Lane, des Nice Guys de Shane Black, des Délices de Tokyo de Kawase, et des 8 salopards de Tarantino. Les excellents échos sur la toile auguraient du meilleur et l'on pouvait certainement s'attendre à un bon moment, mais nous avons préféré attendre de voir, et cette prudence a payé : la surprise n'en a été que plus explosive, comme une tarte au kimchi dans la gueule, comme les Coréens savent les distribuer lorsqu'ils s'y mettent avec sérieux.


Au cas où un lecteur aurait loupé cette info, Dernier Train pour Busan (que nous appellerons sobrement Busan) est un film de zombies. De zombies coréens (SUD-coréens, les pires). Ça peut faire marrer, comme ça. Le cinéma anglophone de ces trente dernières années se l'est tellement approprié que voir des zombies bouffer de la cervelle ailleurs que dans le Midwest ou à Birmingham peut surprendre. Le terme « zombie » a beau être haïtien (zonbi), le mort-vivant auquel nous sommes habitués, la pourriture ambulante se nourrissant de la chair chaude, donc matérielle plutôt que spirituelle, ne vient pas du folklore vaudou, mais de notre bon vieux Moyen-âge. Les zombies originaux étaient des créatures fantastiques « réveillées » par des sorciers ; la fiction anglo-saxonne s'est distanciée de la dimension magique de la créature pour s'intéresser au bactériologique. Plus flippant, comme ça, parce que moins… disons, surréaliste. Pas besoin de sorcier marabout pour devenir un mort-vivant : il suffit de l'attraper par simple morsure, ou par le sang (cf. 28 jours plus tard), ou simplement en mourant ([spoiler alert !] cf. The Walking Dead).


Un renouveau dans le genre ?


Le zombie étant associé à la hantise de la pandémie, plus cette dernière est efficace, plus terrifiant sera le phénomène. Ça, le réalisateur-scénariste Yeon Sang-ho, dont Busan est le premier long-métrage live (!!), l'a bien compris, et son film est fulgurant - nous y reviendrons plus bas. Parce qu'il est impossible que Yeon n'ait pas été influencé par la production américaine du genre, nous trouvons évident que son film ait lorgné du côté de World War Z (blockbuster peut-être raté, mais qui ne mérite pas tant de mépris de la part des cinéphiles) plus que tout autre. Si les ressemblances se limitaient à la rapidité de la contamination et à la vélocité des zombies, on pourrait citer le plus mémorable 28 jours plus tard, où ces derniers galopent comme des oufs après nos pauvres héros à bout de souffle, maaaaiiiiiiiiiiiis les zombies de Busan ne se contentent pas d'être rapides ; ils se piétinent. Le film est truffé de visions horrifiques de masses grouillantes et quasi-organiques qui rappellent le film avec Brad Pitt : par exemple, la scène où les zombies forment un boulet de dizaines de corps pour stopper le train dans lequel fuient les protagonistes rappelle celle de WWZ où une horde s'agrippe à un hélicoptère en plein décollage. Mais la comparaison s’arrête là, Busan enterre ce grand-frère hollywoodien, et le spectacle qu'il propose, au-delà de ses inévitables emprunts à une fiction archi-référencée, porte avec lui un vent d'air putride qui réveillera, et comblera, les amateurs du genre.


Bien sûr, il y a l'idée de départ : des zombies dans le train. Pas révolutionnaire, mais pas mal quand même. Après tout, Des serpents dans l'avion avait cartonné pour moins que ça. Il y a bien eu ceux, là encore, de l'avion dans WWZ, mais ça passait trop vite. Dès le départ, le spectateur sait donc qu'il va voir quelque chose de NEUF, du moins un minimum. Mais ça ne s'arrêtera pas ainsi, heureusement. Par exemple, Busan annonce d'entrée de jeu la couleur en faisant de la première victime de son apocalypse zombie… une biche (communément appelée zombiche) : ce que vous a épargné pendant six saisons The Walking Dead, dont l'action se déroule dans un monde étrangement dépourvu de bébêtes, il n'hésite pas à vous le faire goûter dans ses trois premières minutes. Et ça permet, au passage, de prévenir l'audience : si le film a été capable de faire ça à une adorable petite biche innocente, que n'infligera-t-il pas aux autres ?


Mais surtout, Busan est divertissant dans le sens le plus noble possible. Une autre trouvaille scénaristique distinguera les macchabées de Busan du reste du lot : le fait qu'ils soient incapacités par l'obscurité. Elle permettra au cinéaste quelques jolies scènes aussi tendues que surréalistes, face auxquelles le spectateur désarçonné écrasera un rire tout en cogitant aux possibles conséquences sur l'action de ce nouvel élément dont le scénario fera un plutôt bon usage, considérant son temps et son décor limités (vive les tunnels)...


Le jour du cauchemar vivant


Mais même sans la moindre trace d'originalité, Busan en imposerait, et d'entrée de jeu. Nous passerons sur ce qui semblerait être son budget à moins d'un foutage de gueule étendu à plusieurs sites du Web (moins de 200 000 dollars… ?) parce que cela nous inspirerait des superlatifs hystériques à chaque ligne, et nous contenterons de parler de ce qu'il y a à l'écran : un bijou de maîtrise formelle, un spectacle d'une énergie démentielle alternant intelligemment scènes de foules bibliques et huis-clos sous tension, rempli de trouvailles visuelles et fort d'une maîtrise de l'espace remarquable (toute action est lisible, même lorsqu'elle implique trois gars, une batte et dix zombies dans douze mètres carrés sans climatisation) et d'un découpage chiadé au millimètre qui transcendent les limitations de ses décors souvent clos (puisque les wagons d'un train). Votre serviteur et un ami cinéphile ont débattu de l'appartenance ou non de Busan au genre de la série B. Il est sûr que son budget rachitique inclinerait à le penser. Vous pensez bien : un film de zombies à moins de 200 000 dollars, c'est presque écrit sur son front. Le problème est qu'à aucun moment il n'aura l'air d'une série B, mais plus d'une grosse production réalisée par un artisan radical auquel le studio aurait miraculeusement filé carte blanche. Du commercial avec du chien et des couilles. Une illusion que ne parviennent même plus à produire les Américains…


Busan est le meilleur film de zombies depuis Rec (de Jaume Balaguero et Paco Plaza), et le premier à en offrir des authentiquement flippants depuis le détonant remake d'Evil Dead de Fede Alvarez : les qualités techniques susmentionnées ont servi ce qui s'avère être un véritable cauchemar éveillé. Insistons sur le terme. Du début à la fin du film, le spectateur aura la sensation d'être tombé tête la première dans un cauchemar qui ne s'arrête jamais, puisque son action ne s'arrête quasiment jamais. L'unité de temps, conjuguée à la propagation fulgurante de l'épidémie, le garantit : les zombies tombent de partout, de la gauche, de la droite, d'en haut, d'en bas, comme les flots d'un tsunami s'immisçant à travers toutes les brèches possibles, et s'abattant sur un monde qui ne peut détourner le regard. Tout se passe sans transition, presque trop brutalement, tel l'enfer d'un songe que Seok-woo, le protagoniste principal, aurait fait alors qu'il dormait sur son siège, au début du film. D'aucuns pourraient presque prendre toute la suite pour un « véritable » cauchemar… mais non, toute l'action de Busan est bien « réelle », et c'est tant mieux, car toute sa violence est bien trop éloquente pour être fantasmée. Notons que la nationalité du film fait monter le suspense : autant dans un film américain l'on peut estimer en sécurité des personnages intouchables comme les enfants, les femmes enceintes, et les gentils chienchiens, autant tout est possible quand le film est fait par ces barbares de Sud-coréens !


Assurément, un film a besoin de petites pauses pour laisser le spectateur et ses personnages reprendre leur souffle, et développer un peu ces derniers. Et dans Busan, elles sont intelligemment dosées, et toujours utiles au développement de personnages humains, trop humains, auxquels on s'attachera étonnamment vite, à commencer par Sang-hwa, force de la nature et futur père interprété par l'excellent Ma Dong-seok. Mais même dans ces moments, ils ne seront nullement sécurité : pas de bunker, dans Busan, ni d'enclave surarmée par des survivants patibulaires, ni de village perché en haut d'une montagne, loin du bazar. Juste un putain de TGV aux portes de l'Apocalypse selon Saint-Yeon, et tout plein de portes coulissantes qui peuvent céder à tout moment sous le poids des tripes ambulantes. Au passage, notons que le train KTX est un dérivé du TGV, et qu'il a été construit en parti en France par le français Alstom, d'où son étonnante familiarité qui ne manquera pas d'inspirer au chanceux spectateur français un étrange sentiment (« hé, mais je les connais, ces toilettes !! »)…


La violence psychologique accompagnant tout cauchemar ne manque pas : parce que c'est moins fun quand le héros n'a que sa pomme à sauver, la présence de son adorable gamine Soo-ahn, en plus de former le noyau dramatique du film, décuple les enjeux le concernant. La détermination à sauver un être cher peut donner de plus puissantes ailes que celle à se sauver soi-même. Témoigne aussi de la violence psychologique une de nos scènes préférées : l'épouvantable scène où Seok-woo reçoit un coup de fil de sa vieille mère, qui lui demande s'il va bien... alors qu'elle est elle-même en train de muer en une saloperie de zombie – excellente performance de Gong Yoo dans cette scène, entre terreur et incrédulité (« whaaaa- ? »).


Un film plus intelligent qu'intellectuel (et c'est très bien comme ça)


Certains « critiques » peu inspirés ont comparé Busan au Snowpiercer de Bong Joon-ho, parce qu'il suffit d'un train et d'un réalisateur sud-coréen pour faire l'affaire, c'est bien connu. Ce parallèle est parfaitement bidon : alors que le discours politique, inspiré d'une bédé française profondément marxiste des années 80, est au cœur-même du Transperceneige puisqu'elle guidait sa progression dramatique en faisant de son train une incarnation ferroviaire de la lutte des classes, sorte de pyramide couchée que le vaillant prolétaire devait traverser au prix d'immenses sacrifices pour atteindre le wagon de tête rempli de bourgeois forcément décadents, Busan n'a RIEN de tout cela, sinon une tête de con en première classe sur laquelle nous reviendrons, et une critique sociale qui demeurera en retrait. Ceci étant dit, cela n'empêche une vision pertinente de l'homme, et nous préfèrerons toujours un propos simple mais équilibré à celui, dangereusement simpliste, d'un Land of the Dead marxisant réalisé par un vieux Romero aux combats politiques en retard de cinquante ans.


Ainsi, ce n'est pas parce que Busan n'est pas un brûlot politique qu'il en est moins intelligent. Au contraire, nous avons vu que la première catégorie peut fournir des crétineries sans nom. À l'exception d'un élément critique un peu trop simpliste de son scénario sur lequel nous reviendrons, Busan est TRÈS intelligent, parce que rares sont les films de zombies qui auront proposé des zombies aussi… signifiants. Dans le film de Yeon Sang-ho, ils ne tombent effectivement pas « comme ça ». Ils ont un sens. Ce sens, c'est le pire de l'humanité, car c'est presque le pire de l'humanité qui l'a engendré, et c'est toujours lui qui entretient son horreur : une humanité égoïste, vaniteuse, veule et sans idéal, reine pathétique d'un monde aussi délétère qu'éphémère ou règne l'individualisme, où prime la jouissance du présent (exprimé à travers le métier de spéculateur boursier du protagoniste principal) sur l'avenir, de soi-même sur sa progéniture (incarnée par la gamine), enfer urbain du moi-je où l'inconséquence de boursicoteurs cupides et l'incompétence de scientifiques du privé sont en grande partie responsables d'une putain de pandémie. Nous étions devenus des zombies vis-à-vis des autres, puis vis-à-vis de nous-mêmes : voilà le dernier stade de la mutation, semble dire le film. Et non content d'être responsables du pire, certains survivants l'entretiendront en se comportant de la pire manière possible, pires que des hyènes. Quand les zombies se piétinent et finissent par former une masse indistincte quasi-organique et inspirant une épouvante quasi-lovecraftienne, c'est ce pire qui tente de rattraper les héros... d'entraver les gens de bien. De les tirer avec eux vers le fond du fond.


Cette peinture n'est pas pour autant sans cafouillages : on pense au personnage de Yong-suk, businessman de la première classe prêt aux pires saloperies pour survivre. Explication : faire de l'homme le VÉRITABLE antagoniste dans un film de zombies se tient parfaitement ; la plupart des films du genre usent plus ou moins de cette figure. À un point donné, l'homme peut devenir la plus grande menace de l'homme. Air connu. Nous n'avons rien contre un personnage d'authentique pourriture. Mais encore faut-il qu'il ne soit pas exaspérant, car mal écrit ! Or, sur ce plan, Yong-suk passe progressivement de « simple » figure du parfait enfoiré à… démon increvable jetant un personnage innocent dans la horde pour la ralentir, puis un deuxième, puis un troisième, au point que la haine qu'on lui voue devient carrément contreproductive, si l'on peut s'exprimer ainsi. Les méchants qu'on aime détester sont toujours préférables à ceux que l'on… déteste détester. Ajoutons à cela une résolution parfaitement insatisfaisante de son intrigue, et nous tenons le maillon faible du film. C'est peut-être son seul problème, mais il n'en est pas moins notable tant il fait basculer sa vision de l'homme dans un pessimisme un poil caricatural. La scène où Yong-suk parvient à retourner contre les gentils protagonistes tout un wagon de première classe sous prétexte qu'ils « sont peut-être infectés », alors qu'il est évident depuis déjà un moment que la période d'incubation est de trois secondes, alors que l'union fait trop clairement la force, est un peu forte de café. On sent le scénariste qui avait envie, voire besoin d'appuyer un bon coup sur le trait à ce moment, et c'est un peu dommage.


La rédemption, décidément une belle figure


C'est d'autant plus dommage qu'à cette exception, Busan brosse de beaux portraits de beaux personnages. Tous ne sont pas de la même qualité, cf. le jeune joueur de baseball et sa copine pom-pom girl dont la bouille crie davantage « quéquette » qu'« Actors Studio » ; nous pensons surtout au noyau dur, le père indigne, sa fille, la force de la nature, et son épouse enceinte. Le père indigne et protagoniste principal, Seok-woo, en fait un parfaitement crédible de type à la base sympa que le cadre concurrentiel et l'ère du temps ont transformé en tête de nœud, parce qu'il est tellement plus simple de réussir quand on en est une. Ce portrait est d'autant plus pertinent dans une société sud-coréenne actuellement au bord de la crise de nerfs, où les collégiens se suicident à la pelle et où le formatage dans un cadre compétitif exacerbé crée des générations entières de névrosés. Seok-woo n'est pas un mauvais bougre, il n'attend qu'une bonne occasion pour revenir à ses bases et montrer à sa fille quel chic père il peut faire, et son évolution n'en sera, de fait, que plus réaliste (il lui suffisait d'une petite apocalypse zombie pour réaliser ce qui compte vraiment, dans la vie !). Pas d'idéalisation. Pas de personnages-vignettes.


Blague à part, la dimension rédemptrice du récit fonctionne très bien, et le casting est à saluer. Face à Gong Yoo, la petite Kim Soo-an s'en sort comme une championne, rappelant combien les Coréens sont davantage capables de proposer des personnages d'enfants crédibles que les Américains, qui se sentent souvent obligés de leur faire réciter du Kant pour les rendre intéressants (pas vrai, Le Cercle ?). L'alchimie entre les deux acteurs est excellente, et la fin [spoiler alert !] n'en est que plus déchirante (aaaah, ce plan de la gamine !). En fait, la rédemption de Seok-woo rappelle beaucoup celles des anti-héros de The Chaser et de The Host : à croire que les Sud-coréens soient amateurs de la figure. En même temps, ce sont les plus chrétiens d'Asie...


Busan fonctionne donc très bien, d'un point de vue dramatique, et l'on relèvera une autre raison de cette réussite : la quasi-absence de cette hystérie typiquement sud-coréenne qui contamine l'écriture dramatique et le jeu des acteurs, et plombe bon nombre de leurs films, comme The Strangers, qu'on a déjà cité. Ici, à l'exception de Monsieur l'enfoiré de service, la plupart des personnages évitent cet écueil. La situation apocalyptique prête naturellement aux réactions les plus vives possibles (on n'est pas dans Arabesque à l'heure du Earl grey), mais le scénariste n'a pas artificiellement abruti ses personnages au nom du show, et dans tous les cas, il faut croire qu'il est un peu plus sophistiqué que la moyenne. Bien sûr, ce n'est pas un sans faute (de goût) absolu : [spoiler alert !] la scène de la mort du héros, pleine de potentiel tant on a appris à apprécier ce personnage à sa juste valeur, est presque ruinée par l'usage grossier de violons et de flashbacks immaculés de la naissance de sa fille histoire de bieeeen tirer un max de chaudes larmes (tout était quand même super-blanc, dans cet hôpital…). On ne pouvait pas espérer 0% de matière grasse dans un film sud-coréen. Mais de toute façon, le tout est rattrapé par le très beau plan de sa mort, figuré par un saut de l'ange de son ombre [spoiler off]. Et puis c'est si peu, dans un film si généreux en beaux et nobles sentiments !


Voici donc où nous en sommes. Un film généreux. Et plein d'autres substantifs. Que Dernier train pour Busan soit une série B ou non importe peu, au fond. L'important, c'est la tarte, son goût, et sa vélocité. L'année où Na Hong-jin se plante avec The Strangers, son cadet Yeon Sang-ho déboule tout en bruit et fureur sur la scène cinématographique internationale... comme pour prendre la relève. On peut lire ça ainsi. Cette lecture présente l'avantage de donner l'espoir d'un regain de popularité du cinéma sud-coréen à l'étranger, après des années de vaches maigres. Depuis quand ne nous avait-il pas retourné le cerveau comme ça ? The Chaser, peut-être. Ça commence à remonter. Profitons donc du trajet... le paysage est explosif.

ScaarAlexander
8
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le 25 août 2016

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Scaar_Alexander

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