Derrière une porte
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Derrière une porte

Court-métrage de Merryl Roche (2018)

La peur se lit sur son visage (ou bien est-ce l'envie gênante de faire pipi ?)

Alors soit le mec il jouait juste au kicker et la fille s'est imaginé tout un monde de pas grand chose, soit elle va se faire défoncer par le mec pour l'avoir coupé dans son élan.


Dans tous les cas, l'idée de base est bonne : on parle de violence conjugale, mais d'un point de vue extérieur, ce qui permet d'éviter le misérabilisme. Sauf que... le traitement, le développement est nul ; il ne se passe rien et la détresse du personnage s'apparente à du misérabilisme (elle est impuissante). D'ailleurs, la fin est bien naze, ça n'est pas convaincant. Mais c'était la meilleure chose à faire j'imagine vu que le récit n'est pas assez nourri.


Niveau mise en scène, c'est mal fichu : la caméra n'est pas au bon endroit, le découpage n'est pas terrible... seul le dernier plan est plus ou moins efficace, mais le cadrage n'est pas très sexy. C'est aussi un court qui demande une actrice talentueuse puisqu'elle doit tout imaginer et que le spectateur doit pouvoir lire l'évolution de sa pensée de façon très claire... or ce n'est pas trop le cas, elle surjoue, donne trop vite l'impression que l'irréparable a été commis... du coup ça fait stagner l'histoire.


Bref, l'auteur s'est montré beaucoup trop ambitieux.

Fatpooper
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le 18 nov. 2018

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Fatpooper

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