N’ayant vu aucun film de cette franchise des années 2000, je m’attendais à un métrage particulièrement flippant, voire glaçant… Que nenni, Destination finale – Bloodlines est avant tout divertissant même s’il repose sur un fond angoissant.
Tout commence dans les sixties, le jour de l’inauguration d’une tour ultra moderne, une jeune femme frappée d’une prémonition va empêcher LA catastrophe. Des années plus tard, la fille de cette femme est à son tour assaillie d’étranges cauchemars. Seule sa mère peut lui expliquer la signification de ces rêves et surtout lui faire comprendre qu’elles sont les seules à pouvoir sauver la famille…
Sans être révolutionnaires, le scénario reste malin et la mise-en-scène habile. Les scènes où la mort va frapper sont bien amenées et le ‘coup fatal’ spectaculaire. Celui-ci est d’ailleurs tellement improbable qu’il en est risible, mais sans connotation péjorative car les réalisateurs (Zach LIPOVSKY & Adam B. STEIN) ont su trouver un équilibre entre l’horreur pure et le divertissement : c’est le plaisir de l’effroi.
On naît, on meurt, c’est l’ordre universel qu’on accepte tous. Mais dans la saga, les personnages principaux trichent avec la nature, ils échappent temporairement à leur destin. Du coup, pour le spectateur, la mort des personnages est presque… méritée. Et c’est ce qui rend leur fin jubilatoire (…) D’autant plus que la Mort orchestre des scénarios complexes et souvent hilarants, presque comme si elle cherchait à maximiser son propre plaisir macabre.
(Adam B. STEIN)
Autre ingrédient qui rend Bloodlines unique, c’est le mélange des genres : il y a des éléments de Blockbusters, de film catastrophe et même de thriller psychologique. Enfin, le fait de baser le scénario sur une famille donne une dimension supplémentaire au long-métrage.
En conclusion, ce reboot est réjouissant et bénéficiera peut-être de suites afin de satisfaire les nouveaux adeptes comme moi ;-)