Ce cinquième chapitre est à nouveau très bon, mais c'est celui que j'apprécie le moins. La force du film réside dans la présence de Doug Bradley, une icône de l'horreur qui débarque dans une autre saga culte pour un rôle magistral. Il porte le film sur ses épaules avec brio, nous offrant l'un des meilleurs personnages de la saga, rappelant l'impitoyable shérif Hoyt dans le remake de Massacre à la tronçonneuse. Cette fois-ci, nous suivons un groupe de personnages inintéressants, mais interprétés par des comédiens assez moyens. Parmi les jeunes, seul Julian me semble sympathique, les autres étant plutôt inutiles. Toutefois, le personnage d'Angela est l'un des meilleurs de la saga : une battante qui ne recule devant rien et dont le destin est cruel et tragique. C'est à partir de cet opus que les maquillages des trois frères perdent en qualité. Ils restent charismatiques, mais cela peut nous sortir du film, ce qui est dommage. Les meurtres sont toujours aussi inventifs et complètement loufoques, comme la scène sur le stade de football. Le final est le plus horrible de la saga. J'ai d'ailleurs appris récemment que le personnage de Doug Bradley était en réalité le vieillard du premier et du deuxième film, ce qui m'a surpris. C'est un bon opus qui a la chance de mettre en avant deux excellents personnages, mais c'est aussi celui que j'apprécie le moins, même si je prends toujours un grand plaisir à le revoir