L'ego du stade
Si un jour des scientifiques, inconscients et fous, décidaient de fusionner ensemble Cristiano Ronaldo et Neymar da Silva Santos Júnior, le résultat ressemblerait certainement à Diamantino, joueur de...
Par
le 26 nov. 2018
5 j'aime
Je suppose que le kitsch poussé dans ses dernières extrémités peut trouver des amateurs.
En ce qui me concerne, les aventures de ce clone de Ronaldo bête comme ses pieds ne m'ont pas intéressées du tout. Les chiots géants (et roses) à long poil qui l'accompagnent sur le terrain lors de ses dribbles m'ont laissé de marbre.
Il y a dans le film une telle volonté de faire n'importe quoi et de le faire mal que cela en devient gênant. J'ai éprouvé en tant que spectateur ce qu'on éprouve à un repas de famille quand un cousin un peu bourré fait une imitation ratée : on a à la fois pitié de lui et on lui en veux de nous obliger à le regarder.
Les réalisateurs portugais Gabriel Abrantes et Daniel Schmidt font du sous-Miguel Gomes, en cochant laborieusement toutes les cases d'une bonne conscience sociale et se voulant esthétiquement marginale : sensibilité LGBT, sujets de société abordés par la bande (migrants, clonage, extrême-droite), esthétisme rétro-ringard.
Le résultat est une monstruosité de mon point de vue. Il faut être fan de série Z regardée au troisième degré pour apprécier ce burlesque au petit-pied.
Créée
le 30 nov. 2018
Critique lue 522 fois
1 j'aime
3 commentaires
D'autres avis sur Diamantino
Si un jour des scientifiques, inconscients et fous, décidaient de fusionner ensemble Cristiano Ronaldo et Neymar da Silva Santos Júnior, le résultat ressemblerait certainement à Diamantino, joueur de...
Par
le 26 nov. 2018
5 j'aime
Diamantino est une comédie portugaise réalisée par Gabriel Abrantes et Daniel Schmidt. Tous deux ont déjà réalisé plusieurs courts-métrages mais ils ont décidé de se lancer ensemble pour leur premier...
Par
le 5 déc. 2018
3 j'aime
DIAMANTINO (14,4) (Gabriel Abrantes et Daniel Schmidt, POR, 2018, 92min) : Voilà donc un film ovni complètement déjanté ! Cette expérience cinématographique livre une détonante farce sur la...
Par
le 7 déc. 2018
3 j'aime
Du même critique
Leto est un bel objet, qui plaira aux esthètes, aux journalistes de rock, aux défenseurs de Kirill Serebrennikov (le réalisateur du film, persécuté par le pouvoir russe), aux fans d'Iggy Pop, aux...
Par
le 7 déc. 2018
38 j'aime
8
Quel autre cinéaste qu'Hirokazu Kore-Eda est aujourd'hui capable de filmer la beauté du monde ? Depuis que Malick est parti en vrille dans sa trilogie émoliente, la réponse est claire :...
Par
le 28 oct. 2015
31 j'aime
3
Le dernier Olivier Assayas mêle de façon assez grossière une réflexion lourdingue (et déjà datée) sur la révolution numérique et des histoires quelconques de coucheries entre bobos. Sur le premier...
Par
le 18 janv. 2019
30 j'aime
2