le 27 mai 2025
Critique de Dis-moi pourquoi ces choses sont si belles par JonhkebabVK
Un très beau film sur cette relation intellectuellement charnelle qui révèle un amour bien plus grand que celui physique….
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Le film, c’est simple. Un frère botaniste, Marie-Victorin. Une élève, Marcelle. Les années 30, Montréal, herbiers, carnets. D’abord l’enseignement. Puis la correspondance. Puis le trouble. Pas une histoire d’adultère. Pas une romance attendue. Des lettres. Rien que des lettres. Mais dedans : l’inclinaison, le vertige.
Le pitch est clair : une étudiante cherche la science, elle trouve autre chose. Lui, le religieux, veut transmettre le savoir, il se heurte à un désir qu’il n’ose pas nommer. Ce qui circule entre eux, c’est l’écriture. Une botanique déviée, qui devient langage secret pour parler du corps en creux.
Lyne Charlebois filme la retenue. Pas d’explosion, pas de drame crié. Des regards qui durent trop. Des phrases suspendues. Le silence plus lourd que les mots. La caméra se rapproche comme un souffle : lampes à huile, papiers froissés, encre qui tache les doigts. L’air lui-même paraît chargé.
Mylène MacKay fait de Marcelle une flamme instable, rapide, presque trop vive pour l’époque. Alexandre Goyette, en frère Marie-Victorin, garde le masque du devoir, mais ses yeux s’échappent. Le duo ne se touche pas — et c’est pire. Tout le désir se tient là, dans l’espace qu’ils ne traversent pas.
Le film avance comme une prière qui déraille. Botanique et passion s’entrelacent. Une fleur décrite devient aveu. Une racine observée devient tremblement. L’épistolaire ronge le religieux. Et ce qui devait instruire finit par consumer.
À la fin, rien n’est clos. Les lettres restent, ouvertes, fragiles. On sort du film avec cette sensation : écrire, c’est parfois désirer plus fort que vivre.
Titre étrange, question nue : Dis-moi pourquoi ces choses sont si belles. Peut-être parce qu’elles sont interdites. Peut-être parce qu’elles échappent. Peut-être parce qu’elles nous échappent encore, même après le dernier plan.
Créée
le 25 août 2025
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