Félicitations Dr Frankenstein, vous vouliez passer à la postérité et laisser votre nom dans l'Histoire et vous réussissez à merveille.
Je dois faire partie des rares personnes qui n'avaient pas du tout entendues parler de la sortie de ce film et je me suis donc rendue à la séance sans aucune idée de ce qu'allait donner ce film. Et bien disons le tout de suite, je n'ai pas été déçue, bien au contraire. Pour moi, tout est là, tout est fait pour que ça marche et c'est le cas.
En tant que grande adepte de James McAvoy j'étais ravie de le voir tenir le rôle principal, celui de Victor Frankenstein et une fois encore il remplit le contrat à merveille. A la manière de Robert Downey Jr dans Sherlock Holmes, il habite son personnage de savant fou, de génie mégalo, de gentleman narcissique ; il est tout simplement captivant.
Le second rôle, celui de l'assistant, est incarné par Daniel Radcliffe que j'apprécie à nouveau dans ce rôle (pour la première fois depuis depuis la célèbre saga du jeune sorcier) de disciple soumis partagé entre sa soif de science et ses valeurs morales.


Concernant le film en lui-même, j'ai adoré avant tout les décors, les costumes. La scène d'ouverture, dans le cirque, nous donne déjà un très bel avant-goût de ce que sera la suite du film. Par la suite, le Londres en effervescence, le manoir du docteur et toutes ses bizarreries, les costumes et surtout les "créatures" créées par les deux hommes sont remarquables et en mettent plein la vue. J'ai beaucoup apprécié aussi les décompositions anatomiques mentales du docteur tout au long du film.


Pour ce qui touche à l'action, là encore tout y est. On est tantôt captivés tantôt terrifiés par les avancées de Frankenstein et de son associé, par la réussite de leur projet, par les monologues du docteur fou, par ses expériences, par tout. Les scènes d'actions et notamment la scène finale sont également dignes de ce nom.


En conclusion je dirai donc que, comme pour Sherlock Holmes, la note illustre parfaitement ce que j'ai pensé du film : 9/10.

JustineWind
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le 25 nov. 2015

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Justine Wind

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