La taille ça compte énormément quant on espère pouvoir serrer une latino de la banlieue. Debbie aura finalement abandonné le dollman Brick Bardo dans sa décharge après que ce dernier lui ai pourtant sauvé la vie, de rien y a vraiment pas de quoi… L’ex-policier aimerai bien rentrer chez lui mais il n’est pas mécano et ne peut donc pas réparer les circuits de son vaisseau, alors il va arpenter les routes à la recherche d’une femme dimensionné comme une Barbie, car quitte à être coincé ici, autant s'amuser un peu et endurer les choses à deux. Le hasard fait bien les choses, car Ginger l’infirmière nympho de Bad Channels qui s’était malencontreusement retrouvé miniaturisé par le méchant Alien hardrockeur du film n’a jamais pu retrouver sa physionomie, ce qui ne l’empêche pas de posséder des atouts de taille, comme des courbes plantureuses et une poitrine très généreuse. Brick Bardo n’a plus qu’à dégommer une araignée animée en stop-motion avec son pistolet, décroché 2-3 lignes de dialogue bad-ass avec ses lunettes de soleil, et le tour est joué, emballé c’est pesé. Mais les deux tourtereaux ne vont pas pouvoir longtemps profiter de leur lune de miel sur le plan de travail de la cuisine car Judith Grey la policière de Demonic Toys vient demander leur aide afin de contrecarrer les plans des jouets démoniaques de Toyland pour les renvoyer direction l'armée du salut depuis qu’elle s’est vu suspendu faute de pouvoir expliquer le massacre de l’Arcadia dans son rapport. Faut dire aussi... des poupées qui se mettent à tuer des gens afin de ressusciter l’antéchrist, qui pourrait bien gober ça ? Si ce n’est un visiteur venu d’ailleurs comme Bardo et une liliputienne faisant la une des journaux.


Vous vous demandiez comment Judith avait pu retrouver leurs traces ? Facile tout se sait de nos jours grâce à la presse à scandale, quant à la suspension consentie de l’incrédulité, ça fait longtemps qu’on l’a remisé quant on en vient à se procurer Dollman Vs Demonic Toys par le biais d’imports allemands. Du point de vue scénaristique, il est clair qu’on repassera, tant il est vraisemblablement compliqué de trouver une bonne raison à ce cross over de la Full Moon Features si ce n’est celui de capitaliser à peu de frais comme son producteur s’évertuera à le faire la décennie suivante avec ses corpus puants résumant des films précédemment produit et réalisés. Seulement ici, Charles Band été encore motivé à insuffler une vision ambitieuse à son catalogue de production en réintroduisant ses créations par l’intermédiaire de quelques flash-back et de plusieurs nouvelles séquences bien senties, comme le viol avorté du poupon Oopsie Daisy sur la belle jouvencelle en détresse. On sait pourquoi on est là finalement, pour passer un bon moment avec Tim Thomerson écartelé entre deux 4x4 téléguidés, balançant des rhétoriques Stalonienne à des diables en ressort et Action Man mono-expressif. On se prend au jeu, tant et si bien que l’idée de ce film promotionnel a l’effet escompté et passe comme une merde dans un tuyau à défaut de proposer une quelconque cohérence au scénario. Vous n’allez pas regretter votre investissement pris dans le déni des quelques rares moments d’allégresse, spectateur d’un univers alternatif bien moins conventionnelle que la déferlante marvelisé et productions aseptisé des plateformes VOD dématérialisé. Vous l’aurez payé au juste prix, celui de la rareté, mais c’est pas grave, car vous pourrez continuer à cultiver votre potager de série bis fauchés.

Le-Roy-du-Bis
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le 1 mai 2023

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