Revoilà Dounia et sa famille. Le film se base cette fois sur l'acclimatation de Dounia et ses grands-parents à la vie dans ce village québécois (notamment à la neige et aux grands froids). On a quelques séquences cocasses quand la grand-mère réinvente le sirop d'érable (belle allusion à un point de rencontre entre deux cultures très différentes) et le grand père découvre les promenades en raquettes...
Là où le film gagne beaucoup de points, c'est dans la présentation de la culture amérindienne au Québec (avec quelques dialogues en akimatekew, la langue des Améridiens de la région où vit Dounia), les légendes locales prenant la place ici des récits plus ou moins mythologiques syriens pour faciliter le retour du père de Dounia (prisonnier politique tout juste libéré) auprès de sa famille.
Le film traite tous ces sujets avec simplicité, les rendants accessibles à un jeune public.
C'est visuellement aussi réussi que dans le premier film.