Terrassé par la perte de l’amour de sa vie, Vlad Dracul renie sa foi en Dieu — lui qui l’avait pourtant toujours défendue — et choisit de défier la mort en se condamnant à une éternité de sang. Son amante, damnée par le suicide, ne peut trouver le repos, et quatre siècles plus tard, le destin les réunit à nouveau.
Prêt à tout pour la retrouver, Dracula tue pour regagner sa force et sa jeunesse. Son charme renaît, son regard envoûte, et peu à peu, elle succombe à cet amour maudit. Mais comme dans toute tragédie, la passion se paie du prix le plus fort : transpercé en plein cœur, Dracula trouve enfin la paix dans la mort.
Dracula, signé Francis Ford Coppola, mêle très bien la romance et le gothique dans une mise en scène somptueuse. Le jeu d’ombre avec Dracula, les décors baroques et les split focus sont beaux à voir.
Gary Oldman est magistral : il incarne un Dracula à la fois terrifiant et bouleversant, véritable figure romantique déchue. Anthony Hopkins et Winona Ryder livrent eux aussi d’excellentes performances, tandis que Keanu Reeves peine à atteindre la même intensité.