Ah en voilà un joli chef d'oeuvre du scénariste Takao Koyama. Soyons clair, cet homme est capable du pire comme du meilleur. Rappelons-nous dans les films Saint Seiya, la poursuite de Seiya et Ikki à la fin du premier film, pour finalement nous apporter de très bonnes choses sur les deux prochains films.

Ici, dans ce premier TV Spécial, diffusé à la télévision japonaise, alors que la bataille fait rage dans la série TV qui oppose Son Gohan et Kuririn à Ghourd, le premier membre du Toku Sentai. Le troisième film proposant Tullece comme ennemi principal lui est sorti il y a quelques mois, et c’est pourquoi la majeure partie des thèmes sont issues de ce film.

Enfin, Minoru Maeda, le caracter designer principal n’a pas collaboré sur ce film, il s’agit de la première participation en tant que directeur d’animation principal du génial Katsuyoshi Nakatsuru. Il rependra ce même rôle pour le quatrième film.

L’histoire se veut être une pré quel, là ou on salut le coup de génie du scénariste Takao Koyama c’est de nous pondre des Saiyajins très sympathique. Allant au-delà de la brute épaisse qu’était Nappa. Dans le manga, Dodoria insinuait que Freezer avait peur de voir les Saiyajins se rassembler et c’est l’une des thématiques de cette histoire : la fraternité !

Les Saiyajins sont en effet un peu certes cruelles mais très soudés, comme le montre les compagnons de Bardock, qui parvient à ajouter un capital de sympathies pour tous ces assassins, tuant sans vergogne des peuples entier. Bardock ne devait pas être initialement le sosie exact de Son Gokû. Nakatsuru avait conçu des cheveux plus proche de l’état du Saiyajin. Ses prototypes sur les compagnons de Barodck quant à eux ne seront pas repris dans la version finale. Mais seront quand même réutilisé dans la série puisqu’ils accompagneront le défunt King Vegeta.

Le résultat final est largement séduisant, et le casting est intéressant. Naturellement Nozawa incarne Bardock Et surprise, Kazuyuki Sogabe (ex voix de Saga dans Saint Seiya) qui nous quitté en 2006 campe un Toma très convainquant ! C’est sans doute l’une des meilleures scènes du tv film, l’un des rares passages de Dragon Ball (Z) qui soit réellement émouvant ! La série parvenait à cet état avec la très belle mort de Chiaotzu (et son fameux thèmes chinois) , ou la première mort de Vegeta sur Namek. Là vient s’ajouter la mort de Toma nous révèle qu’il s’agit du Saiyajin de pur sang le plus loyal de cette époque. Ces derniers mots sont vraiment intéressants et on vient à espérer que Bardock rassemble des compagnons pour lutter contre le tyran. La musique qui accompagne la mort de Toma (et jamais édité sur les cd de la Colombia) est fantastique, je l’ai rippé à partir de mes dvd et c’est assurément une de mes musiques favorites de Kikuchi. Je salut encore une fois son travaille d’orfèvre sur le troisième film, définitivement le plus abouti musicalement parlant.

En parlant du tyran, il est à noter que Zabon, son valet a un rôle beaucoup plus important qu’il n’aurait du avoir (ce qui n’est pas sans m’en déplaire), puisque l’histoire fait de lui l’investigateur de ce massacre. Or le manga lui insiste bien que Freezer avait peur du Super Saiyajin légendaire, et certainement pas de voir des Saiyajins se rassembler. Dodoria lui continue dans le rôle de l’exécutant comme il nous l’était montré sur Namek.

La mort de Bardock est impitoyable mais redonne de l’espoir à travers ces flash forward montrant une possible confrontation avec son fils Kakarotto. La musique Soldier Scouter est original et très bien amené sur les combats du héros. Une énergie nouvelle submerge le personnage ainsi que le spectateur.

Et un énième coup de génie de Takao Koyama de finir le film avec Son Gohan. Bien que Gokû soit finalement gentil comme un ange (alors qu’il ne le devrait pas encore car non amnésique).

Une belle réussite, au point qu’Akira Toriyama révélera publiquement qu’il s’agira du dérivé de Dragon Ball la plus belle sur son œuvre (propos recueillis à travers le livre d’Olivier Richard qui traduit de nombreux documents se rapportant à DB).
Sharnalk
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le 1 oct. 2013

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