Un éléphant ça trompe, celui là en plus il vole !!!!

Le "Dumbo" de Tim Burton a quelques points commun avec son "Alice au Pays des Merveilles", le fait que ces deux projets ne soient pas des REMAKES PLAN PAR PLAN des films d'animation originaux, même si la première heure de Dumbo en reprend la trame, mais PLUTOT DES "SUITES", comme "Hook" de Spielberg peut être autant une suite de l'oeuvre écrite que du classique de Disney, un Peter Pan habillé en vert, la perruque de Crochet, à l'inverse du "Aladin" de Guy Richie, je ne parlerais pas du "Roi Lion" de Jon Favreau que je n'ai pas vu mais les critique laissent penser que c'est la même chose. Deuxième point commun tout deux sont réaliser par Burton et ont plutôt bien marchés

Le résumé: Holt revient de la guerre amputé d'un bras et le cirque, dans lequel il était et où sa femme est décédée lui laissant ses deux enfants, a vendu ses chevaux et il n'est relégué qu'à des tâches subalternes notamment s'occuper des éléphants et donc du petit Dumbo dont les oreilles difformes ne plaisent pas au directeur du cirque, Holt ne peut pas empêcher la mère de Dumbo d'être expulsée du cirque après qu'elle ait blessé gravement des spectateurs qui se moquaient de son fils, Holt et ses enfants ont remarqué que Dumbo peut voler quand une plume le fait éternuer et ils vont mettre au point un numéro pour que le cirque gagne suffisamment d'argent pour racheter la mère de Dumbo, ça fonctionne, mais la célébrité de Dumbo attire le patron d'un plus grand cirque qui se voit bien capitaliser sur cette "attraction"....

Je n'irais pas par quatre chemins comme un éléphant dans un magasins de porcelaine, j'aime bien ce Dumbo par Tim Burton parce qu'il ne se contente pas de reproduire en live action le dessin animé original, mais la deuxième partie est aussi une suite parce que revoir Danny de Vito et Michael Keaton rejouer ensemble depuis "Batman returns" devant la caméra de Burton parce que Dumbo est MIGNON et c'était là le point à ne pas rater, parce que le film propose une vrai réflexion sur le cirque entre le cirque itinèrent qui chaque année tourne de ville en ville et étant à l'époque ou se situe le film le seul divertissement accessible à la population et Dreamland qui lui doit convaincre ce même public de venir jusqu'à lui, réflexion aussi sur le cirque qui emploie ou non des animaux et comment ceux-ci son traités, parce que les personnages comme toujours chez Burton sont tous ambigus, sauf celui avec ses bottes en peau d'éléphants, par exemple celui de Danny de Vito qui est autant un artiste qui veut donner de plaisir et de l'émotion aux spectateurs qu'un homme d'affaires qui n'attendra pas de savoir si, malgré son bras amputé, Holt peut encore faire son numéro vedette pour vendre ses chevaux, Eva Green qui au départ prend de haut Dumbo et qui spoilier qui n'en est pas vraiment un changera à son contact, Holt - Colin Farel qui doit retourner à la vie civile, apprendre à vivre sans sa femme et regagner l'affection de ses enfants. Michael Keaton tout puissant qu'il est avec son Dreamland ne peut se passer du soutien des banquiers.

Conclusion: "Dumbo" n'est peut-être pas le meilleur film de son réalisateur et, à moins d'une surprise, ses plus grands films, il les a déjà fait "Edward aux mains d'argent", "Batman retrurns" et "Ed Wood" (c'est en tout cas ceux qui sont cités dans beaucoup de tops sur les films de Tim Burton et ce sont aussi ce que je mettrais personnellement), mais la poésie de certaine scène, le fait qu'on retrouve ses thèmes habituels, certains reprochent qu'ils ne soient pas autant développés que dans d'autres de ses films, mais ils sont là, la musiques de Danny Elfman quand on voit son travail sur le JOSStice League on se dit heureusement qu'il est plus impliqué quand il travaille avec Burton, même si j'ai aussi l'impression que ces meilleurs BO sont derrière lui. Je mets 9/10 pas forcément parce que le film les méritent mais parce qu'il a fonctionné é 200% sur moi