Dune 2

Deuxième volet de Dune après le succès du précédent, attendu pour faire enfin relever le niveau d'un box office bien décevant ces derniers mois où les grosses machines ont majoritairement déçu. Cette suite démarre là où s'était arrêté le précédent film sans résumé, il faut obligatoirement avoir vu le premier opus pour tout comprendre sinon vous risquez d'être perdu, cela rappelle un peu la trilogie du Seigneur des Anneaux en son temps.

Si l'intrigue met un peu de temps à se mettre en place, par la suite, c'est du très grand spectacle que nous offre Villeneuve avec des plans et des images à vraiment couper le souffle et un son immersif (même sans Atmos, à quand UGC va s'y mettre ?) qui prend bien.

L'intrigue se concentre sur l'ascension de Paul Atréides qui va devenir le chef des Fremen et de sa mère également. Parmi les nouveaux venus, on notera une sorte de mercenaire joué par Austin Butler venu d'une planète en noir et blanc et l'on voit enfin l'empereur (Christopher Walken), surtout dans la dernière partie.

Il faudra attendre un peu pour que s'enchaîne les révélations sur les origines surprenantes (pour ceux qui n'ont pas lu les livres) du héros et si les scènes d'action ne sont pas si nombreuses, comme le premier ce n'est pas Star Wars et il faut accepter un rythme lent, on en a pour notre argent dont une titanesque bataille finale qui relève presque du jamais vu.

Côté acteur, Timothée Chalamet s'affirme et fait le job, Zendaya a plus de présence, y compris Javier Bardem qui leur vole presque la vedette. A noter une apparition furtive de Léa Seydoux et un caméo de Anya Taylor-Joy dans un rôle surprise qui pourrait bien être important pour la suite.

Car ce deuxième volet est un peu de transition avec une fin qui appelle clairement une troisième partie (Le Messie de Dune) que Villeneuve voudrait prendre son temps pour écrire, mais la Warner va mettre la pression, vu le bon démarrage de celui-ci.

Bref, encore une fois, les fans de Star Wars seront sans doute un peu déçu, mais voir de la SF différente, intelligente et complexe ne fait pas de mal surtout venant d'un gros studio. Villeneuve s'affirme un peu comme le pendant d'un Ridley Scott en perte de vitesse et surtout d'un James Cameron en fin de parcours, malgré la réussite de ses Avatars.