Je vais de moins en moins au cinéma. C'est un fait. Préférant la VOST pour le confort de l'expérience dans sa globalité et le streaming prenant de plus en plus d'espace, il a fallu me rendre à l'évidence que mon mode de consommation avait changé. Néanmoins, pour certaines occasions, j'irai toujours vivre l'expérience en salle. Je vais essayer de ne pas trop m'étaler sur cette critique, j'avais trouvé le premier "Dune" juste OK, rien ne m'avait séduit plus que ça et malgré sa forme correcte je l'avais même trouvé mou et lent. Et après avoir enfin vu cette deuxième partie, je peux affirmer 2 choses avec certitude :
- cette suite est bien meilleure et offre une immersion rarement atteinte de SF au cinéma.
- mais je ne suis pas plus sensible que ça à l'univers de "Dune". Malgré ses qualités indéniables (que je sais reconnaître), bah c'est juste pas ma cam ^^
Mettons de côté le fait que l’œuvre ne me fasse pas bander plus que ça (ce sont des choses qui arrivent...), je vais tout de suite vous dire le seul mini point négatif que j'ai pu relever du film : celui que parfois on se retrouve avec des mini bonds temporels qui désarçonnent un peu. Passé ce léger défaut de timing, tout le reste n'est que maestria o-o Que ce soit le casting AAA pleinement investi, la réalisation léchée qui nous transporte littéralement sur la planète Arrakis quasi 3H durant sans qu'on regarde sa montre, les enjeux palpables, la colorimétrie folle, les scènes spectaculaires et les plans d'une beauté sans nom, c'est un travail titanesque de mise en scène que réalise ici Denis Villeneuve (porté par un très grand Hans Zimmer, la force de la B.O). Un film de SF puissant, palpable, que seul le cadre d'un cinéma peut nous faire ressentir puissance 8000 (en revanche le son était trop fort, à nous faire saigner des oreilles quand ça pète de partout. A part ce couac de Roger l'opérateur sur notre séance au Pathé, le sound design du film c'est pépite).
Vous l'aurez compris : j'irai voir la partie 3 (finale) pour avoir le fin mot de l'histoire. Et malgré le fait que cet univers avec ses codes ne me fasse pas plus frémir que ça, chapeau bas pour le travail impeccable de rendre tangible/beau/chaotique un univers pareil. L'impact en salle est réel :)