Il y a des films qui ne vieillissent pas, qui conservent à travers les décennies leur pouvoir d’émouvoir et d’émerveiller. E.T. l’extra-terrestre de Steven Spielberg fait partie de ces œuvres rares, capables de traverser le temps sans jamais perdre leur éclat. Sorti en 1982, ce conte de science-fiction a marqué des générations entières, et continue d’émouvoir petits et grands par sa simplicité et sa sincérité.
L’histoire est connue de tous : un jeune garçon, Elliott, rencontre un être venu d’ailleurs, perdu sur Terre. Entre eux naît une amitié pure, une complicité qui transcende les différences et les frontières. Ce lien est le cœur battant du film, et Spielberg l’exploite avec une délicatesse infinie. La caméra épouse le regard de l’enfant, transformant le spectateur en témoin privilégié de cette rencontre extraordinaire.
Au-delà de son intrigue, E.T. brille par la justesse de son émotion. La partition musicale de John Williams, devenue légendaire, amplifie chaque moment de tendresse, de rire ou de larmes. Les images de la bicyclette s’élevant dans le ciel nocturne sont gravées dans la mémoire collective, symboles universels de liberté et d’espoir.
Mais ce qui fait la force du film, c’est sa dimension profondément humaine. Derrière le visage attendrissant de l’extra-terrestre se cache un miroir de nos propres fragilités : le besoin d’être compris, le désir d’appartenir, la douleur de la séparation. Spielberg nous rappelle que l’autre, même venu d’une autre planète, n’est jamais à craindre, mais à accueillir.
Plus de quarante ans après sa sortie, E.T. reste une œuvre phare, un film qui parle autant aux enfants d'aujourd’hui qu’à ceux d’hier. C’est une fable sur l’amitié, la différence et l’amour inconditionnel. Un film qui nous invite à garder intacte notre capacité d’émerveillement.
En quittant la salle ou en éteignant l’écran, on garde cette phrase en tête : E.T. téléphone maison