Ce film est le deuxième où apparait Steven Seagal et c'est le premier film où je le vois (excepté Machete où il tenait un second rôle) ! Je n'avais jamais vu que des bouts de ses films, certains étant considérés comme des nanars, mais comme je ne dois pas mourir idiot, je me devais de voir "un" Steven Seagal. Et bien, je n'ai pas été déçu du voyage....

Un type revient du coma pour buter les assassins de sa femme.

C'est sur ce fabuleux pitch tenant sur une ligne que va se tenir la totalité du film, qui démontre des capacités d'acteur très limités de la part de Steven (qui fronce les sourcils même dans le coma), en plus de mouliner ses poignets quand il court d'une manière très...étrange !
Mais le pire, c'est que au second degré, ça aurait pu être drôle, mais il n'y a quasiment aucune réplique qui marque, des acteurs tous mauvais (et que je ne reverrais plus jamais, étant donné que personne ne marque la rétine), des erreurs de raccords fabuleuses (genre Steven se prend une balle de fusil, ça le plaque au mur, et au plan suivant, il est assis sur le lit où mourra sa femme), des incohérences de génie (Steven peut se servir d'un bras touché par une balle de pistolet, lui !).

Ce film est aussi un vestige de ce que fut les années 80, car les clichés sont encore et toujours là, avec une femme servant d'objet sexuel (avec une scène de sexe au coin de la cheminée, oui madame !), un pote flic, un méchant dans un jacuzzi avec une gente dame peu vêtue, et des méchants tous stupides qui claquent en un coup de savate.
Contrairement aux extraits que je voyais des films de Steven, rien ou presque ne craque, pas d'os traversant la chair, seulement un coup de chevrotine dans les burnes, et encore, ça ne saigne pas.

J'y reviens, mais on est très loin d'un Commando, où l'on voyait la dimension iconique d'un Schwarzy, face à la face de limande de Steven, qui ne laisse rien passer comme émotions, sauf celle de faire la promotion des dragées Fuca.

Même si le réalisateur, Bruce Maluth, est un exécutant, il vaut mieux voir "Les faucons de la nuit", autrement plus réussi.
Boubakar
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le 15 juil. 2012

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Boubakar

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