Le bus en folie
Cinquième long-métrage pour Seijun Suzuki qui nous embarque dans une virée en bus sur des routes de montagne. Le danger est partout avec comme passagers indésirables deux braqueurs de banque qui...
le 13 mai 2023
Un peu décevant.
L'idée de base est très bonne et laisse supposer un bon p'tit truc plein de tension et finalement ça se regarde comme du p'tit lait... c'est-à-dire qu'il n'y a pas beaucoup de tension, les conflits étant traités dans une ambiance un peu trop humoristique et les résolutions arrivant un peu de nulle aprt et souvent trop facilement. Les personnages ne sont pas assez écrits, on oublie un peu qui est qui parce qu'il n'y a pas assez de scènes permettant de les distinguer correctement : la meilleure solution aurait été d'en diminuer le nombre. J'aime beaucoup l'absence de morale dans ce film ; certes, il est des passages où on se dit forcément que les gens 'normaux' sont des salauds hypocrites, n'empêche qu'il n'y a pas un happy end facile où tout rentrerait dans l'ordre, on quitte donc les passagers du bus en se disant que le monde est ainsi fait et qu'on n'y peut rien.
La mise en scène est correcte, quelques maladresses surtout lors des scènes d'action un peu chaotiques tant dans le découpage/montage que dans la direction d'acteurs (qui semblent un peu perdus). Pour le reste, le découpage fonctionne, l'intérieur du bus est filmé sans qu'on ait jamais l'impression de tourner en rond. Les acteurs sont trop nombreux et se ressemblent un peu trop (saletés d'asiatiques), du coup on est parfois confus lorsqu'un personnage parle d'un autre qui ressemble à une autre personne présente dans le champs mais qui n'a rien à voir avec ce qui est dit.
Bref, c'est pas vilain mais c'est un peu mou.
Créée
le 5 févr. 2019
Critique lue 172 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Eight Hours of Terror
Cinquième long-métrage pour Seijun Suzuki qui nous embarque dans une virée en bus sur des routes de montagne. Le danger est partout avec comme passagers indésirables deux braqueurs de banque qui...
le 13 mai 2023
Du même critique
Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...
Par
le 3 janv. 2016
121 j'aime
35
Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...
Par
le 22 févr. 2014
115 j'aime
45
La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...
Par
le 16 janv. 2011
103 j'aime
55