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Critique de Elektra par Julie_D
La lumière était vraiment belle.
Par
le 4 août 2010
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« Est-il une mesure à mon malheur ? »
Elektra ne sait comment articuler sa matière mythologique, lui donnant une densité historique vectrice de philosophie et de sagesse, et le registre épique exigé par l’action et par la puissance qu’elle incarne, tout entière engagée dans l’exécution de commandes vengeresses. La formule trouvée par le réalisateur Rob S. Bowman consiste à parsemer d’arts martiaux un récit principal dramatique (et non tragique), axé sur la relation maternelle entre notre héroïne et une jeune voleuse – relation qui redouble celle unissant le maître à l’élève –, sans pourtant réussir à concevoir les combats comme des métaphores de la nature extraordinaire d’Elektra. En résulte un divertissement bas de plafond qui s’égare dans des tunnels de dialogue reliées par des séquences d’action dotées certes d’un certain savoir-faire – on pense beaucoup au cinéma d’action de Zhang Yimou ou d’Ang Lee – mais rendues confuses par un montage charcutier.
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Écrit par
Créée
le 8 nov. 2025
Critique lue 3 fois
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