L'industrie du divertissement n'en a rien à foutre des enfants

L'histoire est clairement sans intérêt, triviale, une histoire de tuyaux à réparer, je ne plaisante même pas, c'est réellement ça, bref, autant le dire littéralement : il n'y a pas de scénario. Ce qui en tient lieu est donc un prétexte creux (et passablement chiant, j'écris ceci dans la salle). Bon, mais prétexte à quoi ? Une romance banale et sans un gramme d'émotion, truffée de clichés etc. Un simple élément d'écriture, un... prétexte. Encore ?! Mais pour raconter quoi alors ?! C'est pas bien clair, il semblerait que le film n'ait aucune raison d'être à part se rentabiliser, et ce n'est certainement pas son histoire qui pourrait justifier l'existence de cette production car ce récit est d'une trivialité consternante: la vie urbaine, tenir un petit commerce, travailler, quotidien, routine, plus un petit couplet sur la sympathie des bourgeois super ouverts d'esprit qui t'accueille à leur table, te trouve du taf, de vrais amours, c'est eux les héros en fait. C'est aussi eux les auteurs, producteur promoteurs distributeurs de ce truc d'ailleurs.

L'humour est chétif, ya aucune imagination, c'est principalement long et embarassant, j'étais géné pour le gamin de 5 ans que j'avais amené voir cette chose à laquelle je crois raisonnable d'attribuer les pires intentions en matière de formatage: travaille, consomme, réfléchis pas trop, dis amen à la société et tkt pas ça va bien se passer.

Ajoutez à ça l'écriture à bout de souffle du délire de propagande sociologique complètement dépassé sur la société multicu, couples mixtes qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu etc qui cache mal son apologie de l'univers capitaliste et on obtient un objet carrément lunaire où le quelconque le dispute au putassier.