“ Vertigineuse, la caméra de Luhrmann virevolte avec frénésie. Entre la lumière et le déclin, la tragédie du King s’achève dans l’entourloupe. Une frénésie d’images, de musique génale, de démesure, de rythme et de lumière qui parfois retombe dans les conventions du biopic. Mais Austin Butler incarne le King Presley avec brio. Un Presley fragile, addict à l’amour de son public autant qu’aux médicaments, enfermé dans la prison dorée de l’industrie du spectacle, sous emprise d’un manager machiavélique. Un film qui illustre l’Amérique de l’époque ( la ségrégation, les assassinats de Bob Kennedy et de Martin Luther King, la moralité des mœurs quant à la façon de bouger du King )