Capture Mag lui ayant consacré un podcast de 4 heures au fil desquelles Florent Emilio Siri parle avec passion de ses références ciné (Hitchcock, Renoir), de la technique, de l’art de la mise en scène... Je me dis qu’il y a erreur... que c’est son cousin qui a commis ce navet d’Elyas.
Au nom "du goût et des couleurs", la photo survitaminée passe encore.
Le reste est filmé, monté, interprété avec savoir-faire, certes, mais sans aucun talent.
Quant au scénario, c’est une pizza cinématographique. Je pique mes ingrédients (chez le voisin) : un peu de John Wick, un bon Equalizer, un soupçon de Piège de Cristal, une touche de Jason Bourne, une goutte de James Bond, saupoudré de Mission Impossible.
Je jette le tout sur une pâte industrielle. 30 mn au four, chaleur tournante. Et voilà, la dernière production TF1 du vendredi soir : "John Bourne 4 : l’impossible piège dans la peau à jamais"
Le problème quand tu copies le voisin, c’est que tu t’exposes à la comparaison. Et là, ça pique... Surtout quand tu as fait la version Wish.
Ça me fait mal de le dire, mais les ricains sont quand même meilleurs pour ça.
... Pour en revenir au podcast de Capture mag, Florent Emilio Siri parle de ses origines italiennes : je confirme... c’est un beau parleur.