Elysium par Rawi

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Bon pour en venir au fait un peu plus sérieusement, je suis allée voir cet Elysium pour deux (bonnes ?) raisons.
La première est que j'avais aimé le District 9 de Neill Blomkamp, son côté crade, subversif, intelligent et spectaculaire et on retrouve cette volonté de recréer ce tiercé gagnant.
Malgré (ou à cause) le casting et les moyens hollywoodiens c'est moins bon, nettement moins bon.
La seconde raison est la présence au générique de Dame Foster.
Alors, là, je me permets de lui faire passer un message : "Jodie, je t'aime mais non, plus jamais ! Quand est-ce que tu nous reproposeras à nouveau un rôle de femme, de vraie femme et pas un homme déguisé en femme ?
C'est pas que tu ne sais pas faire mais bon, il faudrait que tu nous montres, que tu sais ENCORE jouer autre chose."

Venons-en à l'histoire en elle-même : Une partie de l'humanité, l'élite la plus riche, sensément la plus cultivée... bref, la crème de la crème s'est exilée sur une station spatiale, une sorte de DubaÏ en plein ciel, un "paradis" crée de toute pièce pour petites personnes qui n'ont plus le sens de l'humanité ni de ce qui en fait sa richesse. Bref, un cauchemar pour un être humain qui veut vivre et s'enrichir spirituellement.
Cette charmante communauté a la chance de disposer d'un système de santé hors pair avec une machine régénérante qui guérit tout en plus de freiner le vieillissement.

Donc nous avons une mère (la copine de cœur du héros "qui a une mission à accomplir dans sa vie") dont la petite fille meurt faute de soin et qui veut la faire soigner sur Elysium, un héros voyou rangé des voitures XD qui va retomber dans le banditisme suite à une injustice qui le mène à la mort mais qui va quand même aider sa copine et sa fille...

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Neill, retourne en Afrique du Sud et fait quelque chose du peu de fric dont tu disposes plutôt que de ne pas savoir où mettre le fric d'Hollywood et faire un truc insipide