En attendant le dégel
En attendant le dégel

Court-métrage de Sarah Hirtt (2012)

Purée, ce que c'était chiant ! Du film belge comme on en voit énormément dans nos écoles de cinéma ! C'est vrai, que ce soit à l'IAD ou à l'INSAS, on se retrouve chaque année avec des projets pareils, où il se passe rien, où tout le monde a l'air désespéré, où le bonheur n'est jamais réellement communicatif, où le spectateur n'est en fait jamais impliqué parce qu'il manque des éléments cruciaux pour en faire une narration digne de ce nom.


Les éléments ? Du conflit par exemple.Les personnages ne s'entendent pas tous forcément, mais ils n'agissent pas pour autant l'un contre l'autre... c'est silencieux ! L'un a des problèmes dans sa vie personnelle, ben c'est rien, il se contentera de râler un peu. Les personnages décident de faire un voyage, on a une panne, un conflit externe donc, que l'on espère salutaire, ben non, les personnages ne sont jamais vraiment dérangés par cet événement... c'es tmême le contraire pusique grâce à cela, tout va s'arranger le plus facilement du monde : en parlant un peu. Dès les premiers mots, chacun est déjà plus heureux ? Une évolution ? Un construction de personnages ? Rien de tout cela, il faut se contenter de ce qu'ils disent, de leur sourire. C'est pauvre ! Très pauvre ! Les perosnnages qui résolvent tous les problèmes juste en parlant un peu, ça fonctionne rarement. Et quand ça fonctionne, ça demande une grande qualité d'écriture. Et certainement plus de temps aussi pour mieux développer l'argumentaire justement. Ici c'est trop soudain, on n'y croit donc pas une seule seconde.


La mise en scène sauve un peu les pots : c'est joliment filmé, il y a de belles lumières, de belles compo. Rien de transcendant mais au moins ça se regarde. Et puis les acteurs ne sont pas foncièrement mauvais. Je pense que ce sont les personnages qui les rendent si peu intéressants, forcément vu le manque d'exploitation de leur caractérisation...


Bref, ça se regarde uniquement parce qu'il y a des efforts au niveau de la mise en scène, le scénario est en revanche complètement à la ramasse. J'imagine aussi que l'auteure est fan de Wes Anderson entre autres.

Fatpooper
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le 22 déc. 2016

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