De Denis Dercourt, je ne connaissais que La tourneuse de pages. Je ne sais pas si c'est en équilibre. Mais il y a des thèmes dans ce film qui me parlent. Dupontel, tétraplégique, qui se demande si, un jour, il pourra remonter à cheval. Et Cécile de France ayant renoncé au piano à cause d'un concours manqué. Il y a cette histoire d'amour fugitive. Qui n'est peut-être pas le point le plus réussi ni le plus intéressant. En effet, je trouve que la miss succombe bien vite au charme de Dupontel. En l'espace d'une séquence alors qu’elle était d'une froideur assez effrayante avec son chignon jusqu'alors.
Non, le film de Denis Dercourt traite de l'importance de nos choix professionnels. Du plaisir à prendre impérativement au quotidien. Des occasions à saisir comme elle se présente car la vie passe vite. De ne pas se laisser coller une étiquette dans le dos.
"Dans la vie, on ne fait pas toujours ce qu'on veut" assène Cécile de France sûre d'elle du haut de sa profession d'agent d'assurances et de mère de famille. "Si", répond simplement Dupontel. "Non", renchérit-elle. "Si", conclut-il en ayant le dernier mot. Alors elle se laisse prendre au jeu. Dénoue ses cheveux et devient belle comme un soleil. C'est ça la vie. On tombe, on fait des rencontres, on se relève.