Touchant, le film l'est par son sujet : celui de cette mère lâchée par son mari, peu aidée par son frère, glandeur et fumeur de pétards, et par son père, qui depuis la mort de sa femme préfère ses chats à ses deux enfants. Elle doit surtout gérer Andréa, son petit bonhomme de six ans, autiste et que l'école cherche à évincer. Elle se débat, cumulant job pourri, rencontres foireuses et vie de merde pour apporter tout son amour à ce fils dont personne ne veut. Posant la vraie question de l'accueil misérable fait en France aux enfants autistes, le film, s'il offre un rôle un peu différent à Audrey Lamy, pêche un peu à ne pas plus prendre de risques et jouer davantage la bascule entre drame et comédie. Sympathique tout de même.