Erotibot (2011) - 華麗なる エロ 神家 の 一族 / 72 min.
Réalisateur : Naoyuki Tomomatsu -友松直之.
Acteurs principaux : Aine Mahiro - ? ; Tokumoto Yuuya -徳元 裕矢 ;Asami -亜紗美 ; Maria Ozawa - 小澤マリア.
Mots-clefs : Japon – Erotique – Nanar - WTF


Le pitch :
Une jeune héritière issue d’une union non officielle coule des jours paisibles dans un manoir familial entourée par trois serviteurs robotisés chargés de son éducation, de sa protection et de son bien être. Hélas, son père a de graves soucis de santé et la voilà qui se retrouve en tête dans la lignée de succession, ce qui ne manque pas d’attirer la convoitise de la branche officielle de la famille. Ses erotibots pourront-ils la protéger du mal ?


Premières impressions :
Nom d’un vibromasseur en yaourt goût myrtille / Os à mœlle, voilà longtemps que je n’avais pas ri d’aussi bon cœur devant un film ! Réalisé par Naoyuki Tomomatsu, grand spécialiste du nanar érotique qui compte à son actif tout un tas de chefs d’œuvres inconnus aux noms pourtant évocateurs tels que « Eat the Schoolgirl » ou encore la trilogie des « Rape Zombie : Lust of the dead », Erotibot se présente comme un bijou de mauvais film hilarant à faible budget. C’est en cherchant une première partie de soirée cinéphile que je suis tombé avec ma comparse du jour sur cette petite perle dont le trailer fit l’unanimité, une parfaite mise en bouche si j’ose dire !


Erotibot c’est donc un film en forme d’énorme WTF qui utilise le cadre du Pinku pour servir de pochette surprise aux délires de son réalisateur qui semble avant tout chercher à s’amuser. Ainsi, si le film respecte le credo « une scène de sexe toutes les dix minutes », Naoyuki Tomomatsu n’hésite pas à flinguer sciemment la moindre tension érotique en épisode parodique. Ainsi, ni la présence de l’actrice pornographique canado-franco-japonaise Maria Ozawa, ni l’obligatoire « éducation » de la jeune héroïne naïve ne font tomber le long métrage dans l’obscénité ou le sordide.


Costumes de robots en cartons, effets spéciaux flashy, poses et dialogues ridicules, érotisme grotesque, Erotibot est calibré pour faire rire et ne pas se prendre au sérieux grâce à un scénario et une mise en scène que ne renieraient pas les auteurs de Power Rangers ! Alors oui c’est mauvais, oui c’est cul cul, mais c’est tellement drôle ! Face à un tel objet, le spectateur taquin ne peut qu’exploser de rire, tandis le sérieux pourrait bien s’enfuir très loin avant que le cerveau ne lui dégouline par les oreilles. Il aurait pourtant bien tort de se refuser un bon moment de rigolade, d’autant qu’il raterait alors les nombreuses références à Blade Runner ou à Ghost in the Shell que le réalisateur a disposé ça et là. Bien entendu ces références sont anecdotiques mais renforcent le sentiment de film de potes.


Pour conclure, je ne saurais que vous conseiller de jeter un œil à ce film, qui vient se classer dans mon cœur tout près de Galaxina si bien que je ne comprends pas comment j’ai pu passer à côté de ce film aussi longtemps ! Un peu de sexy, de la bonne musique d’ascenseur, un gentil Fantomas, de l’hémoglobine, des katanas, des chats, des moutons électriques, du badminton et des conseils diététiques, vous retrouverez tout cela dans Erotibot ! La nouvelle révélation de l’année !

GwenaelGermain
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le 22 janv. 2018

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