Un adolescent en villégiature tombe amoureux de sa voisine plus âgée, issue d'une famille aristocratique déchue. Le grand acteur autrichien Maximilian Schell a réalisé une poignée de films et a débuté avec une adaptation du Premier amour de Tourgueniev. Une coproduction germano-hungaro-suisse, nommé aux Oscars, qui semble surtout animée par le désir artistique de l'auteur, qui se contente de retranscrire les grandes lignes de l'intrigue, sans grand effort pour la continuité narrative. Les images du maître suédois Sven Nykvist sont belles mais la mise en scène abuse des mouvements de caméra, paradoxalement figée dans un syle illustratif qui se veut poétique et rappelle, en moins bien, le style de Visconti. Dominique Sanda, héroïne insaisissable de Erste Liebe, est magnifique.

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le 25 déc. 2019

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