Au delà des errances de l'auteur, au travers de la dépression et des questionnements existentiels lui ayant permis de ne pas sombrer, il faut regarder l'œuvre dans son ensemble et n'en renier aucune étape.
Ce final des années plus tard, c'est une mise en abime de périodes d'une vie parfois douloureuse et complexe.
Cette conclusion, c'est celle de l'incompréhension des choix qu'il a permis à Shinji Ikari alors que tout comme lui, il n'était pas acteur mais spectateur d'une suite d'évènements et de coïncidences qu'il ne maitrisait pas.
Après les avertissements "ne suivez pas mon exemple vous sombrerez" réitérées plusieurs fois, il ébauche ce final irl et referme définitivement toutes les portes. Il a trouvé sa raison d'avancer et l'omniprésence de la maternité, des soins aux autres, du partage et de la transmission n'est vraisemblablement pas un hasard.
Une œuvre déstabilisante, thérapeutique sans nul doute, qui n'a que pu fédérer.
Son écho résonnera longtemps et cela sans aucune barrière ni frontière. Culte.